Assister à des funérailles royales à Bali, être dans la foule et constater les sourires, le calme, le respect, échanger des regards, rencontrer la bienveillance d'une vieille femme à côté de moi, sans doute touchée par mon étonnement... une journée exceptionnelle !

Le jour où le fils d'ami en vacances chez ses grands-parents, n'a pas voulu parler avec ses parents au tél, et disait tout le temps : "Je veux parler à Claudie" dès que je repassais le tél à l'un des parents, il recommençait...

Le jour où, en sophrologie, j'ai eu la sensation d'être vraiment un poisson, sentir mes nageoires, transformer ma respiration... incroyable !

Avoir revu mes amis indiens.

Être sur un bateau, sentir le mouvement et les clapotis.

Envoyer une grosse bise à la petite fille qui a papoté avec moi devant ma maison et m'a confié qu'elle était fatiguée de marcher.

Ces moments particuliers où je retrouve les sensations de calme, de paix, souvenirs de mes voyages : d'un coup l'Asie ou l'Afrique m'apparaissent.

Apprendre en fin d'année 2011, que la greffe de moëlle d'une amie pour son frère atteint de leucémie avait super bien fonctionné... rien d'autre n'a plus compté que cette joie !

Mon bonheur en ce moment, c'est un projet de voyage que nous avons avec mon mari et nos filles. On en parle, on réfléchit, on propose... On échange. C'est une jolie façon de communiquer.

Je suis dans mon lit dans une grande chambre aux draps humides... j'entends les bruits de la forêt, ceux de la nuit qui intriguent et me font me dire : je suis en Afrique.

Rallumer la lumière après le "bonne nuit" des parents et replonger dans l'histoire merveilleuse du livre en cours.

Manger petit à petit : une oreille, l'autre, un pied, l'autre, puis le nez... d'un ourson en chocolat.

Un soir, dans un groupe de transe, j'ai entrainé tout le groupe à écraser tous les monstres de la terre, sans un mot, chacun a compris, et les uns après les autres, ils ont suivi mes mouvements, lorsque nous en avons parlé après, c'était top.

Prendre un bon bain chaud avec des huiles essentielles et prendre mon temps.

Je gardais la fille de 2 ans de copains sortis au ciné, ils disaient d'elle qu'elle n'était pas très câline... à un moment j'étais assise par terre, elle est venue vers moi et s'est blottie contre moi... top câlin !

Mettre en contact la fille d'un ami et Thierry.

J'ai baptisé E.T. un chat des rues de mon quartier, une belle intelligence qui sait y faire avec les humains, quand je le croise, il me suit, puis accélère pour me dépasser et... s'arrête devant ma maison !

J'avais 4 ans, il avait beaucoup neigé et les grands nous guidaient pour construire un igloo,... mes mains étaient gelées à travers mes gants en laine, j'ai un sourire banane là, accroupie dans ma nouvelle maison en neige.

Le jour où je me suis autorisée à dire à un patron malhonnête (il pratiquait des jeux de surfacturation...) ce que je pensais de lui simplement, sans hausser le ton, en restant polie, j'ai quitté ensuite la boîte plus légère.

D’avoir rencontré un homme qui a enfin su me donner du plaisir !

Ce qui me rend heureuse, c'est de sentir qu'une personne âgée se détend jusqu'à s'endormir quand je la masse en la lavant.

Faire le vide chez moi dans ma tête.

Récemment, ce qui m'a rendue heureuse ? Les résultats de fin d'année de mes 3 enfants ! Sinon, de partager des moments en famille, entre amis... Les petits bonheurs de la vie au quotidien me rendent heureuse !

Le jour où nos regards se sont croisés, j'ai été troublée, le jour où il m'a souri et est venu vers moi, j'ai fondu de bonheur.

Hier soir, j'ai ouvert le frigo, sorti les légumes qui me restaient, épluché, lavé, fait cuire et mixé la recette de l'instant... entre soupe et purée... délicieux !

Lire des contes, des légendes.

Il y a peu de temps, j'ai fait une balade en forêt avec une copine, soudain, wouah : l'envol de deux faisans !

Je suis en Afrique, la voiture a calé, et dans ce chemin en pente, il n'est pas facile de repartir... Chacun y va de son commentaire, son idée, mais sans succès, puis après plusieurs tentatives, l'un de mes compagnons de route a une idée et me demande de monter dans la voiture à côté du chauffeur... Certains sont derrière pour pousser, d'autres sur les côtés, et dans un élan collectif, tout le monde y met son énergie... la voiture résiste puis démarre, quand le bruit du moteur rassure, tout le monde s'engouffre, mon guide à côté de moi, 4 derrière, d'autres dans le coffre... Épatée, je leur dis : "Je n'ai jamais vu des français faire un truc pareil, vous êtes vraiment des pros de mécanique" Un moment incroyable !

J'ai visité le jardin d'une amie hier et ai découvert un magnifique yucca que je ne pouvais pas imaginer en normandie : naturelle beauté qui me plaît.

Le jour où Thierry m'a proposé de faire le régime Happython.

Enfant j'adorais construire des chalets en bois avec ce jeu que mes cousins avaient : imbriquer les batonnets, choisir la place de la porte des fenêtres, et pour couronner le tout, placer le toit vert !

Que de moments heureux, quand mon amoureux de maternelle m'attendait pour entrer en classe, et me prenait par la main dès mon arrivée.

Sentir la fleur d'oranger.

Avec ma première vraie paye de boulot d'été, j'ai pu m'acheter une petite chaine hifi en promo, en gardant quand même des sous, un pas de joie d'autonomie d'ado.

Le jour où mes amis Jac et Gilles m'ont annoncé qu'ils allaient être parents.

Un ami est arrivé un soir avec un petit bouquet de roses de Noël, qui provenaient de sa terrasse, tout petit et magnifique, il l'avait choisi et conçu, j'ai adoré.

J'ai été très touchée par le livre de Coelho : Véronika décide de mourir, derrière cette tristesse, j'y ai trouvé une telle profondeur humaine que je me suis sentie bien, en phase, heureuse et sereine de toucher cette profondeur.

La détente que j'éprouve quand je me masse le cou et la tête, je ne pense plus à rien et me sens légère.

Fermer la porte de la maison, porter mon sac à dos et partir.

J'étais sans nouvelles d'un ami depuis quelques mois malgré mes mails... et messages. Ce week-end, il m'a laissé un message, j'étais ravie d'entendre sa voix.

Me retrouver dans un bistro avec mon amie Gwen lors de notre voyage à Bali, et ce constat partagé que nous venions de vivre un moment rare et exceptionnel en assistant à la grande cérémonie des funérailles, moment collectif festif pas du tout triste, tout en couleurs, chants, danses, et odeurs.

Le jour où j'ai appris la naissance de Paul.

Lâcher-prise sur le pouvoir de changer le monde et prier chaque jour pour que la violence cesse.

Accepter de rompre certaines relations plutôt que faire semblant.

Quand je peins une toile : entrer en résonance avec un détail de matière, laisser mon imagination courir et suivre le fil sans réfléchir ni construire.

Samedi soir j'ai organisé un diner, j'ai parlé du Happython à mes amis, un copain m'a demandé ce qui me rendait heureuse... Trop d'attention et de partage !

Quand mon ami Jean-Lou a repris contact avec moi par internet, et que deux jours après nous avons papoté au tél pendant une heure.

Le début de cette année 2012 a été difficile pour moi et ma famille, jusqu'au jour où j'ai appris que mon papa atteint de DMLA... ne finirait pas ces jours : aveugle... Cette simple nouvelle a effacé une grande part de la tristesse passée et m'a permis de reconnecter l'énergie. Quand le sort s'en mêle, tout faire pour connecter la moindre lueur peut réchauffer grandement !

Un jour, en Afrique, je me trouvais dans un village avec pas grand chose sur moi à donner aux enfants, pieds nus avec de vieux vêtements et tout sourire à mon attention, je portais des petits bracelets en forme de lacets, j'ai fait la distribution et la plus petite avait un poignée trop mince... Elle me l'a fait comprendre, j'ai pris le temps de faire un tour de plus et lui montrer comment l'enlever, le remettre quand elle a réussi... sa joie m'a touchée.

J'ai découvert le musée Dali en Espagne avec une profonde joie, un émerveillement face à autant de liberté.

J'ai proposé à une copine un week'end pas ordinaire, de rencontres et découvertes avec le monde de la sophrologie, elle était ravie... et moi aussi.

J'adore me plonger sous la couette quand les draps sont tout frais après avoir séché au grand air.

Lire dans un endroit semi ombragé, sentir le soleil à travers les feuilles de l'arbre, poser le livre et partir dans une rêverie.

Quand j'ai passé deux jours au bord de la mer dans un endroit pas forcément joyeux a priori : Dunkerque, j'étais avec mon amoureux, nous nous baladions sur la plage avec notre musique box, nous nous sentions libres jeunes et heureux, l'avenir était devant nous l'amour nous transportait.

Ecouter mon amie Nicole parler de ses rencontres avec des maîtres bouddhistes.

Me lever le matin de Noël et constater que le morceau de gâteau laissé pour le Père Nöel avait disparu.

Faire la planche en regardant le ciel, me laisser bercer par l'eau et plonger mon imaginaire dans les nuages ou le ciel bleu.

Dans un village du Sénégal, une femme qui vit de pas grand chose me demande avec un grand sourire si je suis heureuse d'être là. Je lui réponds que oui, que l'accueil du village est super... Elle me répond "Alors si tu es heureuse, je suis très heureuse."

Découvrir et cueillir une framboise à point sucrée dans l'arbuste bien sûr, pas dans la barquette.

Neuf jours de régime et une petite chansonnette émerge en moi : happy happypy happy happy Happython !

La balade en forêt pour trouver des champignons, le moment où, après un temps bredouille, je crie : "Ça y est, j'en ai un !"

Marcher en bord de mer juste les pieds dans l'eau et surtout un dimanche matin quand la plage est déserte... Sentir le sable mouillé sous les pieds, les caresses du vent, et se dire que la nature est bien faite pour qui sait l'entendre.

Mes pas dans les feuilles, les odeurs qui remontent de la terre, un pic qui martelle au loin, le temps qui s'étire, doucement. Mon coeur qui bat, qui bat, le rythme du monde en moi. La joie de faire partie de la vie.

Le jour où j'ai appris que j'allais aller travailler aux US pendant quelques mois, c'était une première, pour moi qui n'avait pas beaucoup voyagé.

Entendre mon pote JPA artiste peintre raconter l'histoire d'un de ses tableaux.

Dans un groupe de thérapie, un copain a été pris d'un rire compulsif, ce rire d'enfant spontané qui ne peut pas s'arrêter et fait mal au ventre, d'un coup je suis partie dans le même truc... Une sensation formidable et un grand bien être après.

Je suis au fond de mon lit avec une grosse bronchite, le téléphone sonne c'est un ami indien qui prend de mes nouvelles... comme je vis seule il me propose de m'apporter une soupe bien chaude... cela fait plus de vingt ans que nous sommes toujours amis.

Enfant, j'ai eu la chance d'avoir un tourne-disques... Je n'avais que quelques disques de musique classique, là je jouais au chef d'orchestre et partais dans la musique, battais des bras, des mains, hochais de la tête, et bien sûr, saluais la foule imaginaire à la fin... un grand bonheur !

Beaucoup de papier, un petit rien dedans, la magie des couleurs, c'était les pochettes surprises de mon enfance, pas n'importe lesquelles, non non, uniquement celles que Tante Suzanne avaient dans un coin de sa petite épicerie si encombrée.

Dans mon quartier surnommé village, tout le monde se salue, quand je suis arrivée il y a deux ans, les voisins sont venus me serrer la pince pour se présenter... une belle chaleur humaine que je goûte au quotidien.

Écouter de la musique, Lama Gyurmé, musique indienne, ou chants africains.

Mettre en terre un bout de pomme de terre germée, arroser, attendre, voir poindre du vert, et un jour creuser délicatement et découvrir petit à petit : une, puis deux puis... trois pommes de terre !

Faire une sieste à mi-ombre quand il fait beau.

Ce soir, j'ai rencontré des jeunes couples à une soirée chez des amis, tous différents, ils étaient simples, heureux, souriants, les échanges étaient faciles, tranquilles... une belle soirée !

Ma première rencontre avec la jungle et la découverte de sensations étranges : attirance, fascination, mystère, beauté, et quand même dangerosité.

J'ai atteint les 2 500 Points de Présence (via mon compte d'Agent du Bonheur sur le Happython), l'objectif du jour, et j'ai la joie de passer à autre chose !

M'autoriser un écart au régime Happython quand l'humeur n'y est pas, écouter l'humeur du moment et la chouchouter avec bienveillance.

Faisant le tour de mon jardin samedi dernier, j'ai constaté que les pommes de terre que j'ai plantées commencent à pousser : joie !

Après ma première nuit sur le sol africain, nous sortons de l'hôtel pour aller prendre un café. Une grande avenue de terre rouge, des bâtiments en terre battue, et en face un peu plus loin, une baraque : 4 piquets, un toit en taule, deux tables en bois, des bancs, et une grosse marmite, nous y allons et commandons les cafés... deux bols en plastique bleu comme pour le camping autrefois... le café fume, il pleut à travers le toit... le café n'est pas bon, mais il réchauffe... mon regard se perd, la terre est rouge... Il y a des flaques, les odeurs... je me dis c'est ça, l'Afrique...

Je viens de dépanner l'ordi d'un ami malade qui se trouve dans une autre pièce au bout d'un couloir, contente, je le lui dis suffisament fort pour qu'il entende, un temps après j'entends : "Génial, merci super Claudie", je me retourne, il est au bout du couloir et se dirige vers moi en marchant très difficilement... Il est tout près de moi et me prend dans ses bras, je sais, il sait qu'il va mourir dans quelques mois, rien ne se dit... Ce moment de tendresse simple et humaine est inoubliable...

Un ami au chomage, m'a appris hier qu'il avait un nouveau job et commençait lundi prochain ! Un grand bonheur en ces temps difficiles.

Dormir après un massage aux huiles essentielles : cannelle, géranium ou frangipannier.

Théo a deux ans et s'est cogné dans le salon, il pleure, sa maman est occupée, donc je vais le voir et lui demande où il a mal... il prend ma main, la pose sur son front et caresse son front avec sa main... avant les bisous de réconfort.