Ce qui les rend heureux... | Happython

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Pour retrouver les messages heureux de 1998 à aujourd'hui, ceux avec le mot "chat", "enfant" et "carpaccio", ceux de votre ville, ceux de Victor, de Jocelyne ou de Babouchka, ceux des plus de 90 ans, ceux d'Afrique ou d'Asie, bref pour rechercher les moments heureux du monde entier et de tout le monde à toutes les époques, c'est ici !

Ce qui les rend, ou les a rendu, heureux(se) ?

J'ai deux métiers, tous les deux alternatifs : je soigne les humains par l'énergétique chinoise et l'isothérapie, et je suis également pédicure équin. Un métier où je suis au calme chez moi en cabinet, et un métier où je me déplace et me dépense physiquement. Et pour les deux, je fais du bien à mes clients. De quoi créer un bon équilibre. Ça fait pas tout à fait deux ans que je suis installée, et je suis encore loin de tourner en vitesse de croisière, mais les gens sont contents de moi, et moi je me régale dans ce que je fais. Et ça, c'est du bonheur !

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Un soir, en promenant mes chiens sous une bruine douce, bonheur de casser des noisettes sauvages avec les dents, de les savourer en écoutant le chant de la hulotte pendant que mes chiens musardent alentour...

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Les fleurs de pommiers, les voir et les sentir. Un pur bonheur.

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Bonheur de voir mes enfants s'épanouir de plus en plus, chacun dans leur activité respective !

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Le 24 novembre dernier, dans mes montagnes, tomber sur une fleur de violette, perdue dans les saisons à cause de cet automne anormalement doux. la cueillir et la croquer avec respect, mais non sans une certaine gourmandise !

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Découvrir, 2 jours avant noël, un fraisier des bois portant une fleur... la photographier pour immortaliser ce petit bonheur du jour.

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Le 27 octobre, je me suis baignée dans la Loire, dans un coin que j'adore, un morceau de paradis. C’était dur d'entrer dans l'eau, horriblement froid, et j'ai fait 5 ou 6 brasses puis je suis sortie. Mais, c'était en même temps tellement délicieux que je n'ai pu m'empêcher d'y entrer à nouveau, Pour encore une fois 5 ou 6 brasses. un horrible régal ! Puis je me suis installée sur les rochers, au soleil. par curiosité, j'avais emmené un thermomètre. L'eau était à 11.5°, l'air à 17. Il faisait beau, j'étais seule, j'étais bien. J'ai vu passer la grande aigrette et la macreuse brune au dessus du lit du dernier fleuve sauvage d'Europe... moment magique...

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Ce qui m’a le plus marquée, c'est il y a un certain nombre d'années, quand mon instructeur m'a dit que je m'étais bien débrouillée sur un exercice difficile avec un cheval difficile...

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Un très beau souvenir de bonheur qui me revient : un jour que je n'avais pas trop le moral, mais que je faisais aller, je passe sur la grande place, à Saint Étienne, pour aller récupérer ma voiture au parking et rentrer chez moi. Quelques anciens discutaient, originaires du Maghreb. L'un d'entre eux m'adresse la parole avec un grand sourire : "Ce que vous êtes belle, madame ! Un beau chapeau, de belles bottes, vous êtes magnifique, je vous souhaite beaucoup de bonheur". Ce jour-là, le bonheur, c'est lui qui m'en a donné un bon rayon, et j'ai regretté de ne pas le lui avoir dit.

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Hier, bonheur de voir ma vieille jument retraitée, avec laquelle j'ai bientôt 27 ans de souvenirs bons et moins bons - et que je souffre de voir diminuer peu à peu- faire la dingue comme une pouliche parce que je viens de la mettre, avec sa famille, dans un nouveau terrain avec de la bonne herbe. Bonheur aussi, quand je les transhume, de la laisser en liberté, de la voir choisir où elle passe et décider de mener la harde et de donner le train... Elle a toujours eu un gros mental, et si les années lui ont donné un physique de vieillarde, elle est toujours solide comme le roc...

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)

Lors d'une première journée de rando galère, où tout allait de travers et où je commençais à penser à renoncer et à rentrer au bercail, sentir le gros nez doux de mon cheval se poser sur ma joue, puis le voir se mettre à marcher d'un pas décidé, entraînant la jument et moi, l'air de dire "t'inquiètes, on va te la finir, ton étape. je suis là". Et pendant toute la rando, il a ainsi pris la tête des opérations chaque fois qu'il y en a eu besoin. mon meilleur cheval du monde...

Laurana , 47 ans, Dunieres (France)
Je
témoigne