Me mettre au lit avec cette question : qu'est-ce qui me rend heureux ? Imaginer que nous sommes de plus en plus nombreux à nous promener avec cette question et m'endormir avec cette autre question : qu'est-ce qui nous rend heureux ?

Entendre rire des enfants est une chose qui me rend particulièrement heureux.

Etre assis tranquille à l'écoute de la vie en moi, de mon environnement proche, puis d'étendre ma conscience... assis tranquille, touché par la douceur.

Faire un stage d'initiation de parapente, dépasser la peur, courir dans la pente, me retrouver suspendu à la voile dans les airs, m'a rendu heureux.

Un stage de sophro-ludique avec les "colombiens", Ricardo et Claudia, il y a une quinzaine d'années... des rires à gorge déployée, des larmes de joie !

Croquer dans une pomme rouge.

Fin de journée, audition de piano pour une des filles, pas de stress, grand sourire, bonne prestation jusqu'au salut, moment de bonheur tranquille partagé en famille, le soleil s'est couché... pas le bonheur...

Quand je dors dans la chambre près de la grange, la chouette me tient compagnie, je suis heureux de m'endormir l'oreille tournée vers elle.

Ma grand-mère faisait souvent des aubergines et des tomates farcies, elle savait que j'adorais ça, la savoir, la voir, la sentir aux petits soins pour moi, me rendait heureux ! Croquer dans la tomate et la chair à saucisse... quel bonheur !

Le bulletin scolaire d'Alice qui témoigne de son travail.

Retrouver la maison, le jardin, les arbres, les plantes, l'espace que j'occupe au quotidien, rentrer chez moi.

Voir le "beau", éprouver un sentiment de gratitude, expirer, laisser la place à un monde nouveau, monter une à une les marches de l'escalier pour aller voir où en sont les filles dans le rangement de leur chambre.

Un jour de mars 2007, B. (ma compagne) m'a apporté un bouquet de fleurs, c'était dans la rue, juste devant chez moi, je ne m'y attendais pas, la surprise ! La voir simplement avec ses yeux pétillants, j'étais heureux simplement comme ça à cette période-là, et cela m'a rendu encore plus heureux.

Ah ce but, débordement sur la droite, frappe et pleine lucarne !!! Alors que le capitaine m'avait accepté dans l'équipe faute de participants (j'avais dix ans), un pur moment de bonheur, d'avoir marqué, d'être reconnu, accepté, félicité.

Manger du jambon avec du Manchégo et de la bière fraîche, dans un endroit mithique en Catalogne du sud.

Le cri des mouettes qui me fait lever la tête, le nez et l'oreille vers le ciel.

Sentir les odeurs de l'écurie, entendre hénir les chevaux, me fait un bien fou.

Regarder "Blanche" la poule qui gratte frénétiquement la terre, puis fait un quart de tour, une marche avant, puis arrière et gratte à nouveau avec ardeur, un coup de bec ici, un coup de patte là... et si son bonheur ressemblait à un ver de terre ?

Ce qui me rend heureux, c'est que j'ai remarqué que chaque instant de bonheur vécu laisse une trace, peut être même une particule qui continue de vivre en moi et résonne dans l'espace que j'occupe !

L'odeur de la verveine citronnée.

Les Fanfares, les Bandas, les chants traditionnels.

Je viens de revoir un reportage sur Buena vista, Compay Segundo, et tous ceux qui ont participé a cette aventure musicale pleine de générosité, de puissance, d'amour, les écouter jouer soulève en moi une joie de vivre et d'aimer qui me fait monter des larmes de bonheur. Merci de me faire vibrer avec autant d'intensité.

Cette autre idée contribue à mon bonheur : savoir que le bonheur a su, sait et saura où et quand me trouver.

Le mail de Thierry a déclenché une cascade de souvenirs heureux, cours, séminaires... Partages entre amis, découvertes... Un impact du passé dans mon corps et mon coeur là, maintenant ! Le bonheur traverse-t-il le temps ?

Ce rayon de soleil qui a percé la brume venue de la mer, et qui a éclairé mon espace intérieur.

Ecrire, prendre des notes, travailler dehors au soleil, comme je l'ai fait aujourd'hui.

Les moments de paix, quand le monde habituel de la conscience ordinaire s'estompe, pour laisser la place à la quiétude.

Cette journée d'anniversaire.

L'état d'unité.

Le bon fonctionnement de cet asperseur que j'ai réglé hier.

D'être parti une semaine sans téléphone, sans internet... juste avec un petit carnet et un crayon gris...

D'être, aujourd'hui, en vacances et de partir demain en Catalogne du sud, le bonheur de vivre sans horaires...

Sentir le soleil sur ma peau, sa chaleur et sa présence stimulent ma joie de vivre.

Penser à ma grand-mère me rend heureux.

C'est la pluie comme aujourd'hui, pour les escargots c'est la fête, pour la terre l'ivresse, alors je m'invite à la danse et aux chants.

D'avoir vu un nom, tout à l'heure, sur la devanture d'un magasin, à 15 ans j'avais un copain qui portait ce même nom :"Pélican", pour nous c'était l'époque des Rolling Stones, des longues soirées passées sous les platanes à explorer le monde de la musique, une période heureuse.

Je perçois un mouvement intérieur, un glissement, une organisation de ma conscience... j'observe cela avec bonheur, vraiment un sentiment de bonheur, la biologie qui s'aligne avec l'existence cela m'émerveille presque tous les jours.

Le contact, la relation avec certains animaux.

J'aime me promener dans le parc en ce moment, voir le bal des papillons découvrir les bourgeons et les petites feuilles qui sont "de sortie", être dans la nature me rend heureux.

L'autorité et la justice.

Planter ce Magnolia hier soir pour favoriser son intégration dans la fraîcheur de la nuit.

Être le complice d'Amaya pour accrocher un poisson d'avril dans le dos de sa maman.

C'est de pouvoir être "attentif" sans attente et sans jugement, juste dans l'attention bienveillante, et d'aller me promener.

Ce matin, je me suis installé à la terrasse d'un café, sur une place où il y a un petit marché, boire un café au soleil me rend heureux.

Un petit rien qui devient "tout", qui prend toute la place, le sourire de ma compagne par exemple.

Sauter la barriere, braver le fermier bourru, grimper au cerisier, en manger quelques unes et partir en courant. J'avais certainement 10 ans... Le bonheur de l'avoir fait ! D'avoir surmonté ma peur et d'avoir répondu à mon désir de sortir des sentiers balisés, et de donner moi-même les limites au monde que je voulais explorer.

Quand j'étais enfant j'adorais les aventures de Thierry la fronde et de Robin des bois, à la télé... Je continuais l'aventure dans ma chambre !

Manger simplement du riz et des légumes ces derniers jours, en fait depuis le début du régime Happython...

Je conduis mon véhicule, Alice est assise silencieuse et rêveuse à côté de moi, une vague, douce, semble monter du plus profond de moi, une vague de bonheur, un frémissement du vivant... d'où vient-elle ? Pourquoi ? Peu importe, elle est là, c'est gratuit... Que sait-on de se sentir heureux sans "raison"... et comme dit le poète :"Heureux les simples d'esprit".

Goûter le potage du pot au feu surtout quand j'y ai mis un os de jambon.

Voir la transformation, être témoin de l'émergence d'une prise de conscience ou d'un sentiment de bonheur chez les élèves que j'accompagne.

Vivre avec la femme que j'aime.

La glycine, sa couleur tendre et son parfum sucré.

Aujourd'hui, allongé sur un banc de ma terrasse, j'ai lézardé au soleil, en bruits de fond, les voix des filles qui jouent au fond du parc, la sensation du soleil sur ma peau me fait du bien.

Être présent ce matin à l'école pour la célébration de Pâques, voir et entendre les enfants chanter.

De prendre conscience que je pourrai être encore plus heureux. De laisser naître de nouvelles perspectives pour faire vivre cet espace de bonheur intérieur, le partager et rejoindre un espace plus vaste, une autre dimension.

Ce qui me rend heureux, c'est d'avoir le choix, le libre arbitre : La liberté !

Pouvoir faire des pauses, passer du bureau au potager et inversement, tiens d'ailleurs, je vais en faire une...

C'est de connaître quotidiennement Jésus-Christ dans les Evangiles. Tout simplement.

Jardiner en famille, être et faire ensemble en lien avec la nature, l'air, la terre, l'eau, le soleil... la vie, quoi !

La voir entrer dans le bureau maintenant, pendant que je témoigne sur Happython...

Chanter, émettre des sons sous la douche.

Quand mon père, un jour au retour de sa journée de travail, m'a apporté mon premier pistolet à flèches.

La mention "très bien" pour l'audition de piano d'Amaya.

Savoir et sentir que mes tissus, mes cellules participent au Régime Happython.

Ce qui me rend heureux, c'est de sentir de l'espace dans ma conscience et de rester silencieux.

Préparer un nouveau classeur, une nouvelle doc, organiser la pédagogie, sentir que le stage est pour bientôt, cela me rappelle un peu l'enthousiasme que j'avais à la rentrée des classes au moment ou l'on couvrait les cahiers...

Avoir pu enfin bouger mon bras gauche après de longues semaines d'immobilisation.

Je me promène sous la pluie aujourd'hui (et oui il peut pleuvoir à Perpignan), sentir l'odeur de la terre mouillée... et je me sens heureux.

Faire une partie de jeux de dames avec Alice, elle me bat à tous les coups !

Le bruit du vent dans les roseaux.

Je regarde une photo ou toutes nos filles sourient et je me sens heureux.

Il y a quelques mois, j'ai fait de gros travaux de menuiserie chez moi, 3 semaines de travaux avec mon fils... Être et faire avec lui m'a rendu heureux.

J'aime entendre la crissement d'une craie en cours de mathématiques et voir les visages crispés mais souriants de mes camarades.

Ce qui me rend heureux, c'est de pouvoir changer de point de vue, de me sentir libre de changer d'opinions, et d'observer le monde sous différents angles.

Rêver que je m'élève du sol et que je vole me rend trés heureux.

C'est qu'il fait jour plus tard le soir depuis que nous sommes à l'heure d'été, un peu plus de lumière...

Applaudir les réussites des autres et quand cela est possible les féliciter et les remercier. Je me vois bien dans un grand stade Happython participer à une "Ola" multidimensionnelle destinée à Thierry.

Moi, ce qui me rend heureux, c'est un ciel bleu, tout simplement.

La simplicité.

Hier ma compagne m'a fait part de son désir de "lever le pied", de s'accorder plus de temps pour faire ce qu'elle aime faire, de revenir aux valeurs essentielles et j'en suis heureux.

Je me demande si les moments de bonheur, c'est comme les champignons qui poussent après la pluie ! Le bonheur se sème-t-il ? Tout cela me fait rire, et j'en suis heureux.

Enfant, jouer aux billes me rendait très heureux.