Ce qui les rend heureux... | Happython

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Pour retrouver les messages heureux de 1998 à aujourd'hui, ceux avec le mot "chat", "enfant" et "carpaccio", ceux de votre ville, ceux de Victor, de Jocelyne ou de Babouchka, ceux des plus de 90 ans, ceux d'Afrique ou d'Asie, bref pour rechercher les moments heureux du monde entier et de tout le monde à toutes les époques, c'est ici !

Ce qui les rend, ou les a rendu, heureux(se) ?

Etant aveugle, j'ai eu un chien-guide qui m'a rendu "heureux" bien des fois (sinon émerveillé) en me rendant compte des obstacles qu'il m'évitait, des déplacements qu'il me permettait d'accomplir, des facilités qu'il m'offrait. Un jour, un passant a tenu à m'arrêter dans la rue pour me faire partager son propre émerveillement après avoir vu comment la chienne m'avait fait éviter une tranchée profonde non protégée.

Robert , 60 ans, Torcy (France)

Qu’il s’agisse de ma propre expérience ou de celle d’autrui, m’émerveille infailliblement (me rend heureux) l’observation du potentiel humain. La cécité m’a offert bien des fois cette expérience. Cette fois-ci, il y a moins de deux mois, j’ai décidé de m’immerger dans la langue espagnole dont je connaissais trois mots ou expressions. Et hier, je me suis prêté à ma première communication en espagnol (30 minutes). Nous n’imaginons pas combien nous limitons le possible !

Robert , 67 ans, Torcy (France)

Ma femme et les paysages.

Robert , 55 ans, Dolomieu (France)

Ce qui me rend heureux, c'est d'avoir mon Epouse à mes cotés bien que nous ne soyons pas de la même religion ni de la même pigmentation de peau.

Robert , 58 ans, Sarcelles (France)

En juillet 1934, le jour du passage du CEP, quand mon nom a été appelé pour passer l’oral, ce qui m’a donné presque la certitude d’avoir réussi.

Robert , 80 ans, Mons-en-Baroeul (France)

Ce qui me rend heureux, c'est quand mon petit-fils vient à la maison et qu'il met cette dernière sans dessus dessous pour manger, il s'assied que sur mes genoux.

Robert , 58 ans, Sarcelles (France)

Ce qui me rend heureux, c'est pouvoir bricoler tranquillement ou jardiner... et voir le fruit de mon travail.

Robert , 47 ans, Bajamont (France)

Nous ne sommes pas ce que pour quoi nous ne prenons, ne sachant pas que nous nous prenons pour ce que nous ne sommes pas, et avoir l’occasion d’être avec ce que nous sommes en essence et à jamais, de quelque manière que ce soit, est un épanouissement incroyable. Pour moi, retrouver un ami de longue date et perdu de vue depuis près de trente ans fut et est encore l’occasion de laisser être la douceur, la bonté, la tendresse, l’affection que je suis. Laissant être cela, oui, je suis heureux ! Autrement dit, ce qui me rend heureux, c’est être ce que je suis ! Considérer notre fonctionnement ordinaire versus la réalité profonde est une chose, en faire l’expérience en est une autre, une bénédiction.

Robert , 65 ans, TORCY (France)

Ce qui me rend heureux, c’est de voir les femmes toutes nues.

Robert , 25 ans, Villeneuve-d'Ascq (France)

Penser au bonheur d'un autre !

Robert , 60 ans, Villeneuve-la-Garenne (France)

Ce qui m'a rendu heureux, c'est la naissance de chacun de mes enfants, le retour à ma maison après des séjours prolongés à l'extérieur, les bonjours dans le quartier.

Robert , 58 ans, Montgeron (France)

Ce qui me rend heureux ? Tout simplement quand je retrouve mon épouse chez nous à la maison, ceci après une journée de boulot, bien que nous soyons collègues j'ai hâte que l'on se retrouve au lit pour un moment de câlins sans pour autant faire l'amour car nous faisons l'amour quand bon nous semble et où bon nous semble.

Robert , 57 ans, Sarcelles (France)

A l'été 1963, j'ai 10 ans, je ne vois que trois dixièmes d'un seul oeil. Je suis aussi timide et renfermé que ma famille est à l'époque démunie et désemparée. Ce jour-là, pourtant, j'assiste à un tournoi de football, aussi étonné qu'heureux d'oser d'être là. Un camarade m'entraîne vers un autre qui utilise une paire de jumelles. Ce bel objet, je ne l'avais vu que sur des magazines et, autre surprise, voici qu'il était maintenant dans mes mains, le petit copain heureux sans doute de faire partager le merveilleux que son joujou avait à offrir. En ce temps-là, ce que je vois encore, de façon claire et colorée, se limite à quelques mètres de mon nez, mais alors qu'il épousa les jumelles, un monde, l'univers s'offrit à moi. Jamais je n'avais vu pareille splendeur. Non seulement je voyais maintenant toute la pelouse verdoyante du terrain, le ballon et les joueurs, en distinguant bien les deux équipes, mais je jouais avec eux. J'étais émerveillé ! L'aveugle que j'allais devenir quelques mois plus tard (mais cela est une autre histoire) n'oubliera jamais le bonheur des 30 secondes (environ) où il a pu regarder plus loin, plus vaste, plus éblouissant.

Robert , 53 ans, Torcy (France)

Ce qui me rend heureux, c’est de penser d’avoir de l’argent pour pouvoir réaliser mes désirs.

Robert , 30 ans, Puteaux (France)

Ce qui me rend heureux, c'est la musique.

Robert , 25 ans, Clamart (France)

Rien que de voir le soleil me rend heureux.

Robert , 53 ans, Paris (France)

Ce qui me rend heureux ?... En l’instant, je ne sais pas quoi te répondre, rien ne me vient en termes d’exemples, mais j’aime beaucoup la question et en vérité, je vis un moment heureux, juste en considérant cette question !

Robert , 58 ans, Torcy (France)

Ce qui me rend heureux, c'est le cinéma.

Robert , 25 ans, Clamart (France)

Ce qui me rend heureux, au quotidien, c'est de me retrouver au bar avec mes amis discuter la vie, refaire le monde, boire un pot. Merci les taverniers.

Robert , 69 ans, Bussy-en-Othe (France)

Ce qui me rend heureux, c'est écouter une des chanteuses de l'atelier de création de chansons que j'anime interpréter une chanson qu'elle a composée et dont je suis l'auteur.

Robert , 54 ans, Epinay-sous-Senart (France)

Comme à chaque fois, me rendre disponible pour écouter un enseignement qui m'inspire. Ça me rend heureux, ça, oui ! J'adore être inspiré !

Robert , 64 ans, TORCY (France)

Ce qui me rend heureux, c'est une super chanson de Camille.

Robert , 60 ans, Villeneuve-la-Garenne (France)

Il y a quelques années, j'avais eu l'occasion de retrouver Monsieur André C., l'instituteur du village qui s'était occupé de moi comme personne l'année avant que je devienne complètement aveugle. Prenant en compte ma mauvaise vue, il m'avait permis de rattraper en quelques mois tout mon retard scolaire. Arrivé auprès de lui, à 9 ans et demi, je ne savais ni lire ni écrire (pas même mon prénom). Ce jours des retrouvailles, j'ai aimé prendre dans mes bras ce petit bonhomme qui me paraissait si grand à l'époque de mes 10 ans et lui offrir mon premier livre, Le regard d'un non-voyant. Son émotion de "vieux monsieur malade et devenu sourd" confirma qu'on se trouvait au pays de l'amour véritable, celui qui ne fait aucun bruit et qui est efficace.

Robert , 60 ans, Torcy (France)

S'il est toujours bon de se rappeler les moments heureux et nombreux vécus lors de sa scolarité auprès d'une institutrice bienveillante, compétente et riche du goût de la vie qu'elle avait à cœur de partager, c'est une autre occasion heureuse elle aussi que celle de pouvoir lui exprimer, même près de 50 ans plus tard, ses souvenirs pleins d'appréciation et de reconnaissance. Internet m'a permis de retrouver Irène Z., l'institutrice aimante et dont la pédagogie était une "invitation puissante". Sa disposition à recevoir le message est venue vivifier le bonheur présent qui n'attendait rien. Par sa qualité d'âme et ses initiatives, Irène nous extrayait, dès que la classe commençait, de l'ambiance froide et routinière qui régnait dans l'institution religieuse où nous restions loin de nos familles.

Robert , 60 ans, Torcy (France)

Hum, rencontrer des gens heureux, et l'un m'a dit, va en toi trouver ce que tu cherches, te reconnecter à ta propre source. Depuis le sourire ne me quitte plus, pourvu que j'aille voir chez moi si j'y suis. Et magie magique, j'y suis, et en fort bonne compagnie. Où que j'aille, ma maison est en moi, et je peux y retrouver les espaces sans limite où je peux me recharger et me régaler. Et quand je vois un de mes semblables, je peux lui dire : Tu sais quoi ? Tu l'as aussi. Nous sommes fait du même bois, c'est là, dormant. Et si cet autre moi même est assez courageux pour chercher à se connaître, je lui donne un petit secret : Timeless today. Timeless, c'est hors temps, éternel, et today, c'est aujourd"hui, ou maintenant. Et dans maintenant il y a une porte, une porte sur l'éternité. Mais désolé de devoir le dire, c'est seulement maintenant. Et si vous êtes vraiment téméraires, saisir sur votre navigateur alternatif, ou non, timeless today, et vous trouverez un site (qui va être traduit prochainement), qui pourrait nourrir votre courage à aller voir chez vous si vous y êtes (et aussi sur l'app du même nom).

Robert , 58 ans, Houilles (France)

Pour la première fois, en une seule soirée, faire des liens précis dans toute mon existence avec 3 événements de ma prime enfance que je me suis toujours rappelés.

Robert , 64 ans, TORCY (France)

Ce qui me rend heureux, c'est le soir après mon boulot, je me dépêche pour retrouver mon épouse.

Robert , 58 ans, Sarcelles (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de voir que je vois.

Robert , 64 ans, TORCY (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de casser les cordages de mes adversaires au tennis. Aujourd'hui j'ai cassé deux fois le même c'est ça qui me rend heureux.

Robert , 16 ans, Mons-en-Baroeul (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de voir les progrès de la médecine.

Robert , 44 ans, Maubeuge (France)

Pour évoquer ce qui me rend heureux, dans l’instant, je veux mentionner deux aspects d’une circonstance, heureuse, qu’il m’est donné de vivre. Je la vis en fait depuis près de six ans. Aveugle et âgé de 56 ans, j’ai eu alors la possibilité de pratiquer le tandem de façon immédiatement intense, et qui a dépassé toutes les espérances que j’aurais pu avoir. J’ai rencontré le président du Vélo-Club de Torcy, Philippe, qui tenait déjà à motiver les membres du club pour qu’ils se disposent de temps en temps à piloter un tandem afin d’offrir aux aveugles intéressés la possibilité de goûter eux aussi aux plaisirs du cyclisme. L’an dernier, j’ai participé à une diagonale en sept étapes, Torcy-Perpignan, organisée par le VC Torcy, et c’est une autre aventure à laquelle je me prépare aujourd’hui : un tour de Provence en six étapes dont la dernière sera l’ascension du Mont-Ventoux. Ce qui me touche, de façon « heureuse », c’est qu’existent des initiatives comme celle du VC Torcy et qui permettent, par exemple, à des personnes handicapées de pratiquer sports et loisirs dans des conditions ordinaires. Par ailleurs, je reste émerveillé par le potentiel humain habituellement insoupçonné. On peut finir par se voir réaliser des choses auxquelles on n’aurait même pas pensé. C’est globalement être heureux de reconnaître le meilleur des interactions humaines et d’y goûter bien sûr, alors qu’on peut si facilement avoir tendance à déplorer les obstacles, l’indifférence ou même l’hostilité. La possibilité de percevoir à l’extérieur la liberté – et de la vivre – résulte de la fermeture en soi qui a été reconnue, acceptée et ainsi défaite.

Robert , 62 ans, Torcy (France)

Ce qui me rend heureux, c'est un enfant qui rit.

Robert , 45 ans, Paris (France)

Quand j’arrive à dire à mes proches que je les aime.

Robert , 55 ans, Velaux (France)

Mon plus grand bonheur, c'est lorsque je travaille avec de des gens que j'aime et que j'apprécie sur un projet créatif. Le bonheur vient de la connexion et de la créativité.

Robert , 57 ans, Santa Cruz (Etats-Unis)

Ce qui me rend heureux, c’est de partir demain en Allemagne près de Berlin, pour suivre un stage de Mindsight, pour voir sans les yeux !

Robert , 70 ans, Torcy (France)

Un gamin de 15 ans qui découvre la sagesse à travers la lecture de citations et qui s'y arrête.

Robert , 64 ans, TORCY (France)

Ce qui me rend heureux, ce sont les femmes en général et d'avoir de l'argent pour vivre.

Robert , 54 ans, Jeumont (France)

Je peux parfois être heureux par la façon dont les choses sont réalisées, avec simplicité, légèreté, générosité et efficacité.

Robert , 64 ans, TORCY (France)

L'amitié sincère d'une personne, sans pensée d'un retour du balancier. L'écoute, la grandeur d'âme, la main réconfortante sur l'épaule. Les yeux rieurs, les yeux qui pleurent au bon moment. Une franche accolade pour faire passer l'énergie entre nous.

Robert , 49 ans, Mascouche (Canada)

Quelques jours après être devenu aveugle, je suis devenu incroyablement conscient, et je fus simultanément conscient d'être devenu conscient, notamment du temps et de l'espace.

Robert , 64 ans, TORCY (France)
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