C'est d'avoir trouvé, de façon inattendue, le père de mon futur enfant. Le bonheur, c'est tout de suite et maintenant. Quant aux petits bonheurs : la musique, l'écriture, les voyages. Et les grands : les relations avec tous mes autres.

Passer 1 heure au téléphone avec mon amie d'enfance et rire comme si on avait toujours 15 ans.

Le printemps qui revient chaque année, avec son lot de terrasses et de pots à partager.

Tous ces livres encore non lus à découvrir, le puits sans fond que représente le monde de l'édition.

Ce qui me rend heureuse, c'est d'interpréter une chanson lyrique épuisante et puissante.

Un carré de chocolat fondant sur la langue.

Un bon plateau d'huîtres avec un petit verre de blanc à partager avec une amie.

La neige sur les montagnes et descendre une belle piste pleine de poudreuse.

L'idée que l'âme de mon père me protège, je pense à lui chaque jour.

Les premiers baisers.

Recevoir du courrier, c'est mon kiff depuis toute petite.

Un débat d'idées, relire Schopenhauer, l'art d'avoir toujours raison.

Réussir à dompter cette impatience, tout du moins pour quelques heures.

Avoir tout misé mon Capital d'Attention sur Paris ce matin : vous aussi, investissez pour qu'il pleuve du bonheur sur la ville Lumière !

Ce qui me rend heureuse, c'est d'explorer les nouvelles couleurs de ma palette de maquillage toute neuve.

Ce qui me rend heureuse, c'est quand il fait presque beau en ce lundi matin.

Ce qui me rend heureuse, c'est d'achever un projet informatique, le plaisir intense d'être allée au bout du truc.

Laisser l'Univers m'apporter de l'intuition lorsque je ne trouve pas la solution à un problème.

Le partage du goûter avec mon fils.

Cette magnifique lumière sur le Sacré Coeur.

L'idée que c'est bientôt le printemps, et qu'avec lui reviendra l'odeur de l'herbe fraîchement coupée.

Un premier, puis un autre carré de chocolat fondant sur la langue !

Ce qui me rend heureux : la naissance de mon fils et le voir vivre !

Ce qui me rend heureuse, c'est de trouver un billet de 20 euros, oublié dans une poche de jean.

Ce Printemps qui bourgeonne, les échafaudages sont de sortie.

Une conversation animée, défendre des arguments et remercier Schopenhauer pour son livre "L'art d'avoir toujours raison".

Ce qui me rend heureuse, c'est de voir mon chat, cette feignasse, dormir dans plein de positions différentes et profiter de sa vie de "pacha".

L'idée d'avoir peut-être un 2ème enfant.

Ce qui me rend heureuse, c'est la voix de mon fils au téléphone. Encore un peu endormi. Je lui souhaite une bonne rentrée.

L'espoir que je place dans le lendemain.

Les fous rires avec ma mère de 80 ans qui, quand on lui demande combien de temps elle part en vacances, répond "10 culottes propres".

La couleur du ciel, grand bleu, ce matin.

Une belle librairie dans laquelle flâner des heures avant de se décider pour 43 000 livres différents.

J’ai créé une relation avec moi-même et redécouvert les autres en réalisant qui était ce Moi qui ne s’exprimait plus depuis quelques années. Cette rencontre est le catalyseur d’autres relations qui me permet d’aimer et mon état de solitude et mon état de cellule appartenant à un vaste organisme qu’on appelle l’humanité.

Chanter, à tue-tête au volant.

L'envie d'écrire qui me dévore.

Voir les lumières du matin sur l'église Saint-Augustin et les immeubles parisiens, ces couleurs magnifiques propres à Paris.

Ce qui me rend heureuse, c'est quand la musique de la console de jeux Dora de la gamine à côté de moi dans la salle d'attente s'eteint enfin !

Quand j'étais petite, je voulais absolument être un garcon et l'été, j'étais heureuse de pouvoir prouver que je savais faire pipi debout contre un arbre.

Ce qui me rend heureuse, c'est rigoler parce que je me gèle au volant : le chauffage est en panne dans ma voiture, mais que je n'en changerais pour rien au monde, car c'est la voiture de feu mon père, et que je pense à lui à chaque fois que je la prends.

Ce qui me rend heureuse : de déjeuner avec mes collègues, échanger et rire avec eux.

Rire avec mon fils qui me trouve un peu dingue et qui pense qu'il a de la chance d'avoir une maman comme ça.

Entendre Billie Jean de Michael Jackson et chanter à tue-tête : she says Iiiii am ze one !

Ce SDF qui, tous les matins, se place devant Saint-Augustin et me souhaite la santé, le bonheur pour la famille.

La musique !

Savoir que... Quoi déjà ? Mince j'ai oublié !!

Regarder le chat plein de vie qui joue comme un fou ce matin.

Quand j'étais adolescente, j'allais en bus au lycée avec des copines. Parfois on faisait le pari de prendre le premier qui arrive et on se retrouvait dans le bus qui partait dans l'autre direction. On passait alors la journée à sécher, cela nous paraissait terriblement dangereux et nous nous sentions délicieusement libres, maîtres de notre destin.

Avoir expliqué cet exo de maths à Fistondamour.

Une bonne soirée improvisée entre amis.

La multiplication des pains.

Me souvenir de mon père, sorte de Louis de Funès plein d'esprit, un grand petit homme.