Manger du jambon avec du Manchégo et de la bière fraîche, dans un endroit mithique en Catalogne du sud.

Ce qui me rend heureux, c'est de me lever tôt le matin et de profiter du calme pour préparer le petit déj pour toute la famille.

Préparer un nouveau classeur, une nouvelle doc, organiser la pédagogie, sentir que le stage est pour bientôt, cela me rappelle un peu l'enthousiasme que j'avais à la rentrée des classes au moment ou l'on couvrait les cahiers...

Manger simplement du riz et des légumes ces derniers jours, en fait depuis le début du régime Happython...

Boire un thé à la menthe et manger un Makrout, sous les platanes de la place Cassagne, avec Lina et Bénédicte.

Ranger mes outils, c'est aussi le moment d'une mise en ordre intérieure.

Regarder "Blanche" la poule qui gratte frénétiquement la terre, puis fait un quart de tour, une marche avant, puis arrière et gratte à nouveau avec ardeur, un coup de bec ici, un coup de patte là... et si son bonheur ressemblait à un ver de terre ?

Le fou-rire des filles à table pendant le repas.

Une messe dans la cathédrale St Jean, un jour où j'avais rendez-vous avec l'Amour.

Ce matin, je me suis installé à la terrasse d'un café, sur une place où il y a un petit marché, boire un café au soleil me rend heureux.

L'autorité et la justice.

Préparer l'atelier menuiserie, pour ma compagne, lui laisser des messages sur les planches en bois qu'elle va scier, ça me fait "heureux" !

Moi, ce qui me rend heureux, c'est un ciel bleu, tout simplement.

Voir le bonheur de mon fils le jour où il est devenu père.

Le retour à la chanson d'une femme comme France Gall me rend heureux. Elle a bercé une partie de ma jeunesse et malgré ses malheurs, il est important qu'elle revienne sur scène et qu'elle nous redonne le bonheur de l'entendre. A bientôt, France !

Voir la transformation, être témoin de l'émergence d'une prise de conscience ou d'un sentiment de bonheur chez les élèves que j'accompagne.

Ah ce but, débordement sur la droite, frappe et pleine lucarne !!! Alors que le capitaine m'avait accepté dans l'équipe faute de participants (j'avais dix ans), un pur moment de bonheur, d'avoir marqué, d'être reconnu, accepté, félicité.

Entendre rire des enfants est une chose qui me rend particulièrement heureux.

Le 19 sur 20 d'Alice en espagnol.

Lire à la lueur d'une bougie.

D'avoir vu un nom, tout à l'heure, sur la devanture d'un magasin, à 15 ans j'avais un copain qui portait ce même nom :"Pélican", pour nous c'était l'époque des Rolling Stones, des longues soirées passées sous les platanes à explorer le monde de la musique, une période heureuse.

Fumer un cigare en toute tranquillité, en me concentrant sur le trajet de la fumée dedans et dehors.

De découvrir que plus j'étais heureux, plus ma conscience s'élargissait en souplesse et inversement.

Le mauve de cet iris qui m'a fait un clin d'oeil ce matin.

Hier, je m'arrête au bord de la route, pour satisfaire un besoin pressant... là, dans le fossé, des papiers, ordures, déchets en tout genre... triste constat. Je relève la tête et entre deux rangs de vignes : un lièvre à l'arrêt... Sa présence me remplit de joie.

Me baigner dans l'eau fraîche quand il fait chaud.

D'être en bonne santé.

Avoir pu enfin bouger mon bras gauche après de longues semaines d'immobilisation.

L'état d'unité.

Le bruit que font les vagues en venant s'allonger sur le sable avant de revenir à la mer.

Quand je marche et que je synchronise mes pas à ma respiration, progressivement, je me sens plus conscient de mon corps, plus présent à moi-même, plus vivant et plus heureux.

La voir entrer dans le bureau maintenant, pendant que je témoigne sur Happython...

Quand je dors dans la chambre près de la grange, la chouette me tient compagnie, je suis heureux de m'endormir l'oreille tournée vers elle.

La floraison de l'arbre de Judée adossé à la grange, les nuances de vert de ses feuilles, le rouge-rose pourpre de ses fleurs.

Manger avec Jacques, l'autre jour au restaurant, le retrouver après de longs mois, son visage "happythonien" respire la vie qui pétille, partager le meilleur, se dire que l'amitié c'est important pour nous, partager nos expériences, nos projets...

La douceur me rend heureux.

Les moments de paix, quand le monde habituel de la conscience ordinaire s'estompe, pour laisser la place à la quiétude.

Sauter la barriere, braver le fermier bourru, grimper au cerisier, en manger quelques unes et partir en courant. J'avais certainement 10 ans... Le bonheur de l'avoir fait ! D'avoir surmonté ma peur et d'avoir répondu à mon désir de sortir des sentiers balisés, et de donner moi-même les limites au monde que je voulais explorer.

Laisser de coté ce que j'avais prévu de faire cette après-midi et aider ma compagne à préparer son nouveau potager.

Quand mon père, un jour au retour de sa journée de travail, m'a apporté mon premier pistolet à flèches.

Le bulletin scolaire d'Alice qui témoigne de son travail.

Ce qui me rend heureux, c'est de pouvoir changer de point de vue, de me sentir libre de changer d'opinions, et d'observer le monde sous différents angles.

Prendre le temps de m'asseoir ce matin à la terrasse du café de la poste, prendre un café avec Bénédicte, au pied du castillet.

Les Fanfares, les Bandas, les chants traditionnels.

Entendre la voix d'Alice sur ma messagerie.

Ce qui me rend heureux, c'est d'entendre mes enfants chanter, de les sentir heureux, insouciants, joueurs.

Goûter le potage du pot au feu surtout quand j'y ai mis un os de jambon.

Le mail de Thierry a déclenché une cascade de souvenirs heureux, cours, séminaires... Partages entre amis, découvertes... Un impact du passé dans mon corps et mon coeur là, maintenant ! Le bonheur traverse-t-il le temps ?

Me retrouver à voir dans quel piteux état j'étais. Le voir et me voir comme ça me rend vivant.

Parfois, être là sans questions, simplement dans le flux...

Composer un bouquet de fleurs des champs et le déposer sur le plateau petit déj de ma compagne.

Le cri de cet oiseau qui me fait sortir de mes pensées.

Hier c'était l'anniversaire de ma petite fille, je lui ai apporté un livre comme cadeau, je l'ai prise sur mes genoux pour lui faire la lecture et nous avons partagé l'histoire de "Martine" et des petits chats. Doux moment de complicité.

Voir loin devant moi, l'ouverture, l'immensité, là ou les formes s'estompent, tout comme mes pensées.

Fin de journée, audition de piano pour une des filles, pas de stress, grand sourire, bonne prestation jusqu'au salut, moment de bonheur tranquille partagé en famille, le soleil s'est couché... pas le bonheur...

Hier ma compagne m'a fait part de son désir de "lever le pied", de s'accorder plus de temps pour faire ce qu'elle aime faire, de revenir aux valeurs essentielles et j'en suis heureux.

Ma compagne souffre d'une forte angine depuis quelques jours, qui l'affaiblit beaucoup, la voir mieux ce matin, me fait du bien et cela contribue à mon bonheur.

Le cri des mouettes qui me fait lever la tête, le nez et l'oreille vers le ciel.

Aujourd'hui sieste "cubaine", sur la terrasse au soleil, cigare, musique de fond Compay Segundo, ne rien envisager d'autre.

Que cette "affaire" des impôts soit réglée et que l'argent soit maintenant sur mon compte.

Ecrire, prendre des notes, travailler dehors au soleil, comme je l'ai fait aujourd'hui.

J'ai vu un reportage qui parlait d'un aventurier qui aidait des tribus dans des îles du Pacifique, une relation simplement humaine... des personnes simples... dans les dialogues, "une fenêtre sur le monde, sur le grand village !".

Aller chercher les oeufs au poulailler.

Mon premier disque des Beatles.

Voir la vie qui déborde des yeux de mes enfants, entendre leurs rires, les sentir heureux.

Il y a quelques mois, j'ai fait de gros travaux de menuiserie chez moi, 3 semaines de travaux avec mon fils... Être et faire avec lui m'a rendu heureux.

De voir que mon voisin se porte beaucoup mieux, que la vie est là, qu'il est à nouveau joyeux et en forme.

Chanter, émettre des sons sous la douche.

Faire une partie de jeux de dames avec Alice, elle me bat à tous les coups !

Il ya deux ans, nous avons fait un voyage en famille, deux mois au Pérou et en Bolivie, rencontres, découvertes, vivre au jour le jour... voilà ce qui me rend heureux.

D'être, aujourd'hui, en vacances et de partir demain en Catalogne du sud, le bonheur de vivre sans horaires...

Le "passage" avant la "résurrection", cet instant suspendu entre l'expir et l'inspir.

Avoir du temps, me donner du temps, et laisser du temps au temps.

Aujourd'hui j'ai fait une grillade, le feu, les odeurs, les crépitements, et le partage en famille. Un moment simple pour un bonheur simple.

C'est la pluie comme aujourd'hui, pour les escargots c'est la fête, pour la terre l'ivresse, alors je m'invite à la danse et aux chants.

Le bon fonctionnement de cet asperseur que j'ai réglé hier.

Voir le Canigou, montagne sacrée des Catalans, c'est un moment de bonheur quotidien, qui prend de l'intensité à chaque retour de voyage...

Ce qui me rend heureux, c'est que le bonheur, ça se crée, ça s'invente, ça me surprend et c'est à chaque fois différent.

La mention "très bien" pour l'audition de piano d'Amaya.

La perception, l'intuition d'un moment particulier à venir, ça passe à la fois par l'odorat et par tous les pores de la peau.

Etre invité à une nouvelle aventure de la conscience, participer au Happython me fait vibrer... me rend heureux.

La victoire me rend heureux, celle du "Barça" par exemple.

Ce matin je roule en voiture sur une petite route bordée de platanes centenaires, j'ai l'impression de sortir de l'espace- temps et cela me rend heureux.