Ce qui les rend heureux... | Happython

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Pour retrouver les messages heureux de 1998 à aujourd'hui, ceux avec le mot "chat", "enfant" et "carpaccio", ceux de votre ville, ceux de Victor, de Jocelyne ou de Babouchka, ceux des plus de 90 ans, ceux d'Afrique ou d'Asie, bref pour rechercher les moments heureux du monde entier et de tout le monde à toutes les époques, c'est ici !

Ce qui les rend, ou les a rendu, heureux(se) ?

J'ai aimé voir Marcus Miller en concert, et partager avec Ben et Olivier était cool aussi !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, savoir que je peux aimer, si j’ai suffisamment le temps.

Thierry , 38 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de me réveiller, de vivre, manger, partager, suivre le cours des choses et d'aller dormir, pour rêver aussi.

Thierry , 50 ans, Maiduguri (Nigéria)

Ce qui me rend heureux, c'est d'apprécier, d'oublier parfois, certes, mais l'envie de retrouver cette aptitude un peu plus à chaque fois.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Remarquer que lorsque je me sens heureux, j’ai moins besoin de plaisirs, quels qu’ils soient, mais que finalement, c’est bon quand même…

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Focaliser mon attention sur ce que je préfère, en acceptant de m’arrêter sur ce qui arrive que je n’avais pas prévu.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Alors que j’aimais les Strange et la mythologie Marvel quand j’étais tout gosse, je ne connaissais personne qui lisait cette BD. Parfois, rarement, j’en croisais, mais alors vraiment rarement, et ça devenait frustrant. Un jour, je regardais la télé, un samedi soir, c’était un Maritie et Gilbert Carpentier, émission de variétés incontournable, et pendant que Jane Birkin chantait, je vois un décor immense derrière elle, avec une fresque que je reconnaissais, de John Buscema : le Surfer d’Argent ! J’étais émerveillé : je n’étais pas le seul à connaître ça ! Mieux, ça passait à la télé ! Ouf... !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Durant l’exposition qui se déroulait à Jeumont, il y avait une équipe d’allocataires du RMI qui avait été formée pour devenir des Agents du bonheur. Leur job était donc de poser l’heureuse question à leur famille, leurs voisins, leurs amis et également des inconnus. Leur impact dans la ville devenait tellement positif, qu’un jour, la responsable du bureau de poste de la ville me téléphone et me dit : « On arrive à la fin du mois et cette période est souvent la plus difficile pour l’accueil aux guichets, voyant le travail positif qu’ont fait les Agents du bonheur, vous pourriez leur dire de passer si c’est possible ? ». C’était étonnant et insolite ! Je les ai appelés, ils sont passés, tout s’est bien déroulé, et ils ont obtenu des messages heureux. La fonction « d’Agent du bonheur » était prise au sérieux !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Apprendre d’une erreur.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Je suis heureux quand je fais ce pourquoi je suis fait. Notre fin à tous étant le Paradis, on est véritablement heureux quand on en prend le chemin, celui de la Sainteté.

Thierry , 21 ans, Versailles (France)

Le travail de relecture, de corrections et de mises en page que j’ai faits (avec deux autres acolytes) sur les entretiens entre Tolle et Oprah, « Nouvelle terre sur le web » et que ça ait pu être mise en ligne pour que ceux qui étaient intéressés puissent en bénéficier.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Avoir fêté symboliquement le passage des 50 000 témoignages heureux, avec Ben, Séb et Mag, en buvant une bière chti ! Et avoir des coups de téléphone, des mails de proches, d'amis, pour en parler.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de voir la progression journalière des témoignages sur le Happython, les points communs, les différences, les insolites, les sourires, et étonnements que cela me donne.

thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c’est de savoir que ma mère a 75 ans aujourd’hui et que, même si sa mémoire l’oublie parfois, je la sens heureuse, entourée de l’amour de son mari. Je vois clairement qu’elle se déploie au-delà de l’histoire que nous avons en commun. Je sens en elle l’essence de la vie dont nous sommes issus, avec sa vulnérabilité, sa simplicité, son abondance et sa joie.

Thierry , 54 ans, Noisy-le-Grand (France)

Savoir qu’une personne a pu traverser une épreuve dans sa vie et en sortir plus grand, plus souple et davantage déterminée sur ce qui compte le plus pour elle.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de faire passer ce que j'aime et de me rappeler, via le regard de l'autre, qu'en fait, j'aime ça plus que je n'imagine.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand ()

Alors que nous terminions la grande expo de Lille 2004, il fallait passer au démontage de l’installation, c’est-à-dire plus de 120 séchoirs à linge, témoignages, des posters, des bouts de tout et de n’importe quoi, pour laisser la salle la plus clean possible. Tout se déroulait comme un charme, les consignes étaient clairement comprises et les savoir-faire facilement transmis. Tout le monde s’affairait comme des fourmis, efficacement, et dans un temps record. Voyant cette performance, un ami entrepreneur, habitué à travailler dans de grands chantiers avec de nombreuses personnes sous ses ordres, était étonné de voir la vitesse avec laquelle ces dizaines de personnes intégraient les instructions. Il n’avait jamais vu ça auprès de professionnels et était réellement surpris d’observer ça chez des amateurs. Alors qu’il m’en parlait, j’en prenais conscience et je souriais en moi-même. J’avais toujours eu conscience que les visions partagées permettaient des interactions intuitives. Décider de porter son attention sur ses moments heureux, partager ça et mettre en valeur cette aptitude semblait trouver une adhésion cohérente dans le collectif.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Il y a quelques années, j’ai découvert par hasard sur des vidéos internet, un jeune gars avec un pull rouge qui dansait d’une façon totalement originale. C'était vraiment bluffant ! J’ai cherché son nom et en faisant une nouvelle recherche, je l’ai vu quelques années plus tard dans de nombreux spots de pub, j’étais vraiment émerveillé ! Ce danseur a inspiré tout un mouvement, une façon « liquide » de danser, il devait travailler sur le dernier spectacle de Michael Jackson et a travaillé dans un film de Tim Burton. C’était super de voir ça ! Il s’appelle David Elsewhere, à découvrir, au cas où…

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Cette vision d’un monde où le bonheur peut se propager, naturellement, en jouant, en le décidant, ou en écoutant le flux de la vie… me fait sourire intérieurement.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Être allé pour la première fois en vélo d’Aulnay-sous-Bois, où j’habitais quand j’étais enfant, jusque la forêt de Senlis, avec Check, avec qui je chantais : « Don’t play that song for me » d’Adriano Celentano, on se prenait pour des cyclistes chanteurs et on s’éclatait de rires. Avec aussi Pascal, Cidoine, Mihran, une heureuse expédition !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Mieux sentir quand c’est le moment, de communiquer, de m’engager et quand ça ne l’est pas spécialement.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de voir que la magie de la coupe est encore présente en football.

Thierry , 56 ans, Paris (France)

La prochaine exposition.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de m'apercevoir que mon père n'est peut-être pas le salaud que je pensais.

Thierry , 35 ans, Lyon (France)

Voir un film, lire un article, voir un épisode de série pétillante, écouter de la musique, en faire…

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Un jour, nous avons reçu un courrier papier (oui, comme à la vieille époque) d’une personne anonyme (un Agent du bonheur postal ?), qui avait noté cette citation empruntée à un auteur (tout aussi anonyme), pour valider la dynamique du Happython. La voici : " Je veux être absolument heureux, ne jamais souffrir, ne manquer de rien et placer l'univers entier dans le même état. Je veux voir s'accomplir maintenant et pour toujours le bonheur suprême de l'humanité entière, sans aucune peine ni effort pénible. Je veux le bonheur total de tout ce qui est conscient dans l'univers visible ou invisible. Je veux l'éradication de toute peine, de tout souci, pour tout et toute créature née et à naître. Tout cela, je le veux de toutes mes forces, de tout mon esprit, de tout mon corps. Je veux que cela s'accomplisse sans limitation dans le temps ni dans l'espace. Je veux avoir la totale conscience de ce bonheur partagé par tous et toutes, sans aucune entrave. Je ne veux le sacrifice de personne, pas même de moi-même. Je veux que cette idée s'impose partout très rapidement. Je veux voir toutes les forces du monde se mobiliser dans ce sens, sans effort. Je veux enfin que cet objectif ne me quitte plus jamais et tout mettre en œuvre pour ne jamais être tenté de me défaire de cet objectif sublime. Je veux que cet accomplissement ne me coûte aucune douleur et qu'il n'en coûte à personne ".

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Laisser et accepter le monde être tel qu’il est, sans avoir envie de le modifier ou l’améliorer, et être surpris, parfois, qu’il évolue sans attendre que je le fasse. Et pendant ce temps-là, voir qu’en faisant ce que j’ai à faire, le « monde » ne me demande pas plus, et que moi, j’ai un peu évolué... !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Le Strange 37 ! Le Marvel 1 ! Le Fantask 3 ! Le premier Album des Fantastiques : Les inhumains sont parmi nous ! Le documentaire Marvel 14 !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Chercher le bonheur, arrêter de le chercher... Me souvenir des moments heureux, les oublier... Lâcher-prise, laisser venir... Ne rien faire, tout mettre en place pour ça... Etre ouvert, suivre le flux, accepter…

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

J’aime ressentir la vie, quand parfois mon esprit ne traduit rien du monde, que je sens un flux constant et léger.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, une nana qui me laisse faire ce que je veux de son corps.

Thierry , 40 ans, Marseille (France)

Mon bonheur, c'est de me dire le matin au réveil qu'il faut que je me lève et de me dire aprés qu'on est samedi et que je ne travaille pas le samedi, donc je peux rester au lit !!!

Thierry , 45 ans, Thiais (France)

Quand je faisais la collection des Strange, Marvel, Fantask, je connaissais les dessinateurs, les encreurs, par coeur, je les copiais toute la journée, je faisais des listes régulières pour n'en oublier aucun. Récemment, en y repensant j'en ai fait une, je n'en ai retrouvé que 55 (et il m'a fallut quelques temps !). Je la laisse dans un coin, s'il m'en revient, je les rajouterai... Les voici pour l'occasion, Big Up : Neal adams, jack Kirby, John Buscema, Sal Buscema, Bill Everett, Gene colan, George Tuska, Steve ditko, Gil kane, Joe Sinnot, Ernie Chua, Rich buckler, Frank Giacoia, Don heck, Jim starlin, Jim steranko, Jim mooney, John romita, John Byrne, John Romita Jr, Val mayerik, Barry smith, Syd shores, Mike ploog, Frank miller, Billy graham, Howard chaykin, Carmine infantino, Dick ayers, Tom palmer, Dick giordano, Werner roth, Frank robbins, Franck springer, Al milgrom, Herb trimp, Marie severin, Bruce berry, Dan green, John severin, Wally wood, Larry lieber, Mike Esposito, Ross Andru, Dick Giordano, Jack sparling, Sam rosen, Mike esposito, Ross Andru, Lee elias, Dan adkins, Dave cockrum, Bob Mac Leod, Chic stone, Bill sienkiewicz... A suivre...

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Quand j’étais gosse, en CM2, j’avais dessiné une courte bande-dessinée, en reprenant mes super-héros préférés. Faire se rencontrer ces personnages selon mon envie avait été très jouissif.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de me sentir libre, de me rappeler que ce que je vis est un choix, même quand je l'ai oublié.

Thierry , 47 ans, Noisy-le-Grand (france)

Avant la première expo, j’avais rencontré Pierre Cabanne, décédé depuis, critique d’art, historien et biographe de l’artiste Marcel Duchamp, un des pères de l’art contemporain. Je lui avais parlé de la dynamique du Happython, la vision que j’en avais, de l’intérêt de trouver le choix du regard (allusion à la phrase de Duchamp : « C’est le regardeur qui fait le tableau »), non pas uniquement dans le monde de « dehors » mais aussi dans son monde intérieur. Et aussi de l’aspect viral de la dynamique, la possibilité des futurs Agents du Bonheur, des conséquences multidimensionnelles au niveau du collectif. Après m’avoir entendu, il me confia : « Ce que vous dites aurait sûrement intéressé Marcel Duchamp ! ». Le fait que ce monsieur se rende disponible pour m’écouter et que, selon lui, « Le » Marcel aurait apprécié, m’a encouragé. Il m’a conseillé de m’engager en mon nom dans cette dynamique, de garder la dimension universelle mais d’en prendre la responsabilité d’artiste. Il est venu à mon premier vernissage au Salon Le Corbusier et m’a encore suivi quelques temps, puis il est parti. Heureuse rencontre !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Les Tintin qu'on m'offrait à mes anniversaires quand j'étais gosse !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Je suis heureux car le hasard à voulu que depuis un an nous nous connaissons sans même nous être vu, que l'on discute sans même ouvrir la bouche, et pourtant l'on a appris à se connaître, se respecter, s'apprécier. Je suis heureux car ce même hasard a fait croiser nos chemins. Je suis heureux car depuis une semaine je ne peux plus m'éveiller, agir, respirer, sans plus penser à elle. Je suis heureux bien que je ne sais pas si j'ai raison de vivre, de respirer. Je suis heureux car j'ai une raison de vivre, et ferais tout pour la rendre heureuse. Je suis heureux de penser qu'un jour cet oiseau mythique renaîtra de ses cendres pour moi. Je suis heureux tout simplement parce que je l'aime.

Thierry , 32 ans, Paris (France)

J’ai aimé écrire un bouquin qui n’est pas encore paru, mais que je mettrai sûrement en ligne un jour, qui s’appelle : « Vous êtes l’artiste de votre vie, même le lundi matin quand il pleut ». C’était un bon challenge de m’organiser pour exprimer ce que je ressentais et de rendre ça drôle à chaque page.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Les concerts de musique que j'ai faits m'ont vraiment plu. Le feeling avec les amis, les échanges, les répétitions, les créations,... J'aimais créer des patterns de basse funk ou jazzy et des structures rigolotes que je présentais au groupe, l'envie partagée qui se dégageait de ça et les réalisations étaient vraiment kiffantes !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui m'a rendu très heureux, ça a été mon premier baiser, avec Yannick, dans un local de tennis... J'étais pré-ado, elle avait 3 ans de plus que moi et j'avais eu un vertige profond... J'étais stupéfait qu'on pouvait ressentir et partager une telle sensation. Un nouveau monde s'ouvrait à moi !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Avoir eu des périodes où j’ai beaucoup joué aux Dames, quand j’étais ado… A un moment, même quand je communiquais ou je jouais au tennis, j’avais l’impression que c’étaient les mêmes règles ! Avancer un pion, avancer au filet, avancer un point de vue, ou un échange, revenir, intégrer deux points de vue, faire des points gagnants, et avancer, tranquillement, mais sûrement, vers le fond du damier et à la volée !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Les premières séries télévisées que j'ai découvertes étant gosse, c'était vraiment quelque chose : Les mystères de l'ouest, Les Envahisseurs, La quatrième dimension, Au-delà du Réel, Mission Impossible, Max la Menace, Starsky et Hutch,...

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ecouter la version In your eyes de Peter Gabriel, version 2011 new blood.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Je devais avoir moins de 5 ans, j'étais chez mes grands-parents, malade, et je m'ennuyais profondément. Je voulais sortir dans le petit jardin car il neigeait mais ma grand-mère ne le voulait pas, certainement pour que ma température ne monte pas davantage. Je faisais la tête. Ma grand-mère s'occupait de la maison, elle rangeait, nettoyait. A un moment, elle sort, me laisse seul un certain temps et revient, une bassine à la main, qu'elle dépose devant moi. Je vois alors une bassine remplie de neige. Elle avait mis de la neige dans sa bassine pour que je puisse m'amuser quand même et elle retourna à ses affaires, sans rien dire. A ce moment, je me suis dit : "C'est drôle qu'un adulte pense à ça, puisse se mettre à ma place et savoir que j'en avais envie, je suis certain que je me rappelerai de ça plus tard, quand je serai grand !". J'étais à la fois dans la joie de l'enfant et dans un dédoublement futur, me racontant déjà mon passé.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Alors que j'ai créé le Happython en 1998, ce sont les premières fois où j'explore réellement ce que ça fait que de pratiquer "les réponses heureuses" régulièrement (et au niveau personnel). Me détacher de l'aspect créatif pour me retrouver "effet" de cet heureux système me fait bien plaisir.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Alors que j’étais invité chez des amis dans le nord de la France où avait déjà eu lieu des expos, ces personnes qui m’avait convié à leur repas avait aussi invité leur fille, une adolescente qui suivait sa scolarité dans une école dans le sud de le France. On me pose quelques questions sur le Happython, et elle me dit, surprise : « C’est vous qui avez créé le Happython ? », je lui réponds oui. Et elle me raconte qu’elle avait connu le Happython, après avoir vu le nom du site, gravé sur une table de son école, avec une flèche qui disait : « Allez sur ce site ! ». C’était rebelle, mais ça m’a bien fait rire ! Sûrement des Agents du Bonheur primitifs !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Là, je me sens tranquillement à ma place, dans un élan qui est plutôt cool et stable. La constance, échanger et réaliser me rend heureux.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Je devais être adolescent, et j'étais allé à un concert de Jon Scofield, que je ne connaissais pas à l'époque. Il avait une façon complètement originale de jouer. Un moment, je me suis complètement perdu, agréablement, dans sa musique, simple, j’étais dans un état second. J’ai pensé juste après à cette histoire du joueur de flûte qui amène les souris hors de la ville. Je m’étais vraiment senti souris, à voguer où il m'emmenait, et non seulement je souriais à cette idée, mais je me rendais compte que les effets de la musique étaient plus profonds, puissants, vastes, que je ne pouvais l’imaginer.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de faire du sport !!!

Thierry , 20 ans, Bordeaux (France)

Je crois que d’ici ce soir, le 1er mars 2012, on va atteindre et même dépasser les 50 000 messages heureux pour le Happython. 50 000 !!! Si j’avais pensé, en commençant ce projet, qu’on en arriverait à ce nombre !!! J’ose à peine imaginer le nombre qu’il y aura dans quelques années !!! Oh, après tout, si, je peux oser ! En tout cas, cette étape-là me plaît bien ! Partager avec tant de gens, directement et indirectement cette dynamique, me rend très léger et à la fois, intense.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Matrix...

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Alors que j'étais malade, mes grands-parents, pour me faire plaisir, m'avaient acheté les chaussures que je préférais : des chaussures de foot ! J'allais fièrement partout avec elles ! Dans la rue, à l'école... Je ne savais pas que les crampons servaient spécifiquement pour accrocher le terrain et sûrement eux non plus, mais ils m'aimaient suffisamment pour considérer, comme moi, que ce n'était pas si important, tant que ça me rendait heureux !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, d'avoir été à Rome et en Bretagne.

Thierry , 38 ans, Mons-en-Baroeul (France)

Allongé, fatigué, lâcher-prise, dormir, rêver… Oublier… Revenir, images, rappel d’exister en tant que quelqu’un, se remobiliser et aller faire le café, prendre un choco BN…

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Avoir une plante grimpante chez moi, mais qui se répand en tombant par terre dans le salon, comme une jungle civilisée.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Avoir parlé du "régime Happython" avec un couple de voisins : le mari, il y a une semaine dans le parking, et sa femme, ce matin, dans l’escalier. Les inviter à jouer me plaît bien. Ce sera peut-être l'occasion de prendre un café ensemble. Ouvrir un espace pour que les proches, mes proches et les moins proches, voire les proches lointains géographiquement, comme Gilles, Angela, Daniela,… portent leur attention, avec légèreté sur le choix des moments heureux, stimule ma créativité. Ça me fait plaisir de sentir ça, au-delà de l’idée de la distance, et même du temps.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Avoir établi des retrouvailles flash avec une partie de ma famille.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

J’aime faire découvrir des séries que je sais excellentes à des gens qui ne les connaissent pas encore.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Être allé à la poste tout à l’heure : personne ! Un guichetier arrive après 10 secondes, tout est OK, au-delà de toute attente !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Faire la sieste parfois, et parfois méditer la nuit.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Quand j’ai vu pour la première fois « Les ailes du désir », de Wim Winders, et la soirée qui avait suivi.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de lire un livre sympa qu'on m'a recommandé !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui est vraiment cool, c’est de lire tous ces témoignages heureux ! De sentir leur potentialité, le vécu derrière, ce qui est ressenti, intime et à la fois universel.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

De voir ma fille m’a rendu heureux...

Thierry , 29 ans, Saint-Ouen-l'Aumone (France)

Dormir, rêver…

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui m'a rendu heureux, ce fut de découvrir que s'était créée une bourse qui allait enfin pouvoir annoncer des nouvelles plus importantes que ces indices dont on nous abreuvent tous les jours.

Thierry , 38 ans, Suresnes (France)

Ce qui me rend heureux, c'est les moments privilégiés que je passe avec les enfants grâce à mon métier.

Thierry , 40 ans, Fleury-Merogis (France)

Ce qui me rend heureux, c'est un peu de beau temps, une petite pause café avec quelqu’un.

Thierry , 27 ans, Montpellier (France)

Dans le Happython, il y a les Self Agents et les Agents, notamment du Bonheur. Les Self Agents se posent la question et trouvent leur réponse. Les Agents posent la question aux autres et valorisent leur réponse en les restituant sur le site du Happython. On est en général Self Agent et Agent simultanément. Ce qui est intéressant, c’est que plus on se pose la question, plus on a envie de poser la question aux autres et plus on pose la question aux autres, plus ça nous renvoie à nos propres réponses, ou notre manque de réponse. Dans les deux cas, ça nous rappelle qu’on est soit heureux, soit en phase de le redevenir.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui m’a rendu heureux, c’est l’argent, les femmes et c’est la joie de vivre.

Thierry , 26 ans, Jeumont (France)

Partager, communier, sourire.

Thierry , 58 ans, Lille (France)

Ce qui me rend heureux, c'est le regard grand ouvert des enfants, rempli d'émerveillement.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

On avait fait un concert pour un concours, c’était des compos un peu décalées : basse, synthé, batterie, guitare, saxo, à la fois impro et structurées à la va-vite, et notamment un morceau très long, uniquement instrumental, chorus… Pendant 20 minutes, pas un son du public, pas d’applaudissements, pas de réactions, et à la fin du morceau, surprise : gros applaudissements ! Le concours a été gagné, on était content, c’était un bric-broc de notes péchues qui semblait avoir fait son effet !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Me poser un moment, tranquille, et faire monter des moments heureux, une récréation, une re-création festive. Retrouver cette présence et le rappel que ma volonté peut aller à la pêche des expériences existantes ou reconnues qui me plaisent.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Être insouciant. Avoir confiance que mon cœur bat sans que j’y fasse attention, que mes poumons respirent sans que je me rappelle de le faire, que la vie est là, même quand ma tête l’oublie.

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Chaque matin, chaque soir, je fais du sport, depuis 1 an et demi. En bougeant mon corps dehors, quel que soit le temps, j'ai l'impression de sortir le chien qui veut japper... C'est rigolo ! Si je peux apprécier ça maintenant, alors qu'avant j'aurais eu des apprioris, c'est bien qu'avec un peu de pratique qui nous convient, tout devient plaisant !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est d'avoir mangé des pates bolognaises !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Je me rappelle ce moment, pour l’été 1998, peu après la Coupe du Monde de foot (moment collectif explosif en passant), où pour ma première exposition qui devait avoir lieu en novembre, je me demandais : « Mais sur quel genre de trucs je pourrais mettre les témoignages heureux que j’ai reçus ? »… J’ai dessiné des structures, en ai parlé avec une personne qui connaissait les travaux sur métaux, j’ai fait faire un devis, mais je me rendais bien compte que quelque chose clochait. Ça sonnait pas juste ! Alors, j’ai vu ma mère, mettre du linge sur un sèchoirs-à-linge, un tancarville, et soudain, c’était évident : un Porte-Bonheurs !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, c'est de me sentir plus facilement en paix pour accueillir ce qui ne semble pas paisible.

Thierry , 50 ans, Noisy-le-Grand (France)

Avoir pu surfer à la fac en ne faisant pratiquement que des devoirs décalés et m’en être amusé (et avoir partagé ça avec quelques profs).

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)

Ce qui me rend heureux, d'avoir été marié, d'avoir des enfants.

Thierry , 38 ans, Mons-en-Baroeul (France)

Heureux que les programmations pour la version internationale soient faites, reste plus qu'à embellir un peu le design et les autres pays vont commencer à "vibrer Happython"... Gratitude à Ben et aussi pour tous les traducteurs qui avaient bien bossé dessus il y a quelques années, leur travail sera enfin visible !

Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Je
témoigne