Hier, ma mère a glissé vers le paradis blanc. Nous étions ensemble, sa famille, autour d’elle. Elle, les yeux fermés sur son lit, une perfusion fixée à son bras, le souffle rauque. Nous avions décidé de rester la nuit entière avec elle, et l’établissement, comprenant le moment, a accepté et nous a même proposé des matelas, des draps, des oreillers, offert des repas pour le soir, et même des déjeuners pour le matin. Nous étions prêts à être avec elle, passer du temps avec elle, partager notre espace, joyeusement. Nous avions même dit au personnel : « Cette nuit, ce sera la fête ! ». Tranquilles, tous ensemble, une soirée pyjama, peut-être une grande nuit, avant le grand sommeil, ou pas... On se prépare, on discute près d’elle, de l’organisation, de la nuit, de l’avenir proche… Soudain, le souffle s’est envolé. On ne s’en est pas aperçu tout de suite. Et on a constaté, à écouter son cœur, sa pulsation. Elle a choisi son moment, impeccablement. La joie était là, et l’amour aussi, la paix… Je me rappelle que c’est bel et bien ma mère qui avait eu cette idée de structure des Porte-Bonheurs pour le Happython. A ce moment, je cherchais encore le concept des structures adaptées pour installer les témoignages heureux pour ma première exposition, en 1998. Et, en me montrant son sèche-linge (tancarville), elle me dit : « Tiens, tu pourrais épingler tes messages là-dessus ! ». Au départ, l’idée m’a parue inesthétique et peu crédible, mais, en m’approchant, j’ai testé, et je me suis dit : « Hey, pas mal du tout, c’est simple, efficace et rigolo ! ». Et l’étiquette de « Porte-Bonheurs » est apparue spontanément. Le départ d’une longue série d’expositions, et d’aventures. Oui, ma mère m’a rendu heureux, et aussi sa spontanéité, sa simplicité à vivre, exister, aimer, et s’en aller.
Thierry , 60 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui les rend, ou les a rendu, heureux(se) ?

Là, je me sens tranquillement à ma place, dans un élan qui est plutôt cool et stable. La constance, échanger et réaliser me rend heureux.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Les phases de certitude dans la vie, selon les âges, et les regards et les sourires profonds, à tous les âges…
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)La mère d'un ami, qui à plus de 90 ans, toujours tonique, a dit à sa famille : "Oh ce soir, je suis vraiment fatiguée, je vais me coucher tôt !" Et elle est partie comme ça, pendant son sommeil. La famille a bien sûr regretté son départ, mais en a gardé une sensation sereine.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)La première fois que j’ai pensé à donner un nom à la fonction de ceux qui poseraient l’heureuse question du Happython, c’est «Agent du Bonheur» qui m’est venu. Ensuite, j’ai hésité à l’employer, n’était-ce pas un peu «too much» ? J’ai alors regardé le dictionnaire qui définissait ainsi le mot agent : «… dans un cadre général, un agent concerne tout phénomène physique qui a une action déterminante : les agents d’érosion, les agents pathogènes,…». Un agent du bonheur pourrait bien avoir une action déterminante sur le bonheur dans l’avenir, qui sait ? Je me suis dit : «OK, ça colle !» et l’Agent du bonheur a décollé et cette nouvelle association de mots a commencé à se répandre un peu partout !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Avoir eu des périodes où j’ai beaucoup joué aux Dames, quand j’étais ado… A un moment, même quand je communiquais ou je jouais au tennis, j’avais l’impression que c’étaient les mêmes règles ! Avancer un pion, avancer au filet, avancer un point de vue, ou un échange, revenir, intégrer deux points de vue, faire des points gagnants, et avancer, tranquillement, mais sûrement, vers le fond du damier et à la volée !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Je me promenais avec ma parents, en vacances d’été à la Bourboule, et soudain, sur la route, je vois un billet de 10 francs, puis, un peu plus loin, un deuxième et… un troisième, et un autre, un autre, j’en ai trouvé 8 qui se suivaient !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Être allé en Espagne avec Jean-Claude, un petit ampli basse, les rencontres, Marc, le village, le frizbee…
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Ce qui me rend heureux, c'est de voir que la magie de la coupe est encore présente en football.
Thierry , 56 ans, Paris (France)
Quand j'étais pré-adolescent, je vivais en HLM. Un jour, j'étais dans ma chambre avec un ami à écouter de la musique, un ouvrier se mit à attaquer mon premier étage au marteau- piqueur, au niveau de ma fenêtre, au point qu’on n’entendait plus la musique. Il s’arrêtait, on en profitait pour reparler, et il réattaquait et ainsi de suite. A un moment, j’ai eu l’idée d’enregistrer le bruit de son labeur et quand il s’arrêtait, derrière nos rideaux, on mettait le son à fond de notre côté, avec les baffles orientées vers la fenêtre. C’était crétin, mais on s’est bien marré à imaginer sa tête, et oui, ça nous a rendus heureux à ce moment-là !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c'est d'avoir parlé avec Claude, ça faisait un bout de temps... Les parcours de vie ne se ressemblent pas mais ont de belles similitudes.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, savoir que je peux aimer, si j’ai suffisamment le temps.
Thierry , 38 ans, Noisy-le-Grand (France)Lire les témoignages heureux des gens me touche. Parfois, ça me rend heureux malgré moi, ça vient me réveiller un appel doux et bon.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c'est quand mon petit dernier me demande un câlin.
Thierry , 47 ans, Arradon (France)Voir arriver des témoignages heureux d’amis, de connaissances, d’inconnus : d’Espagne, du Cameroun, de Russie, de Belgique, Suisse, Madagascar, de France, bien sûr,… etc.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Avoir eu Alain, un ami d’enfance, au téléphone cet après-midi. Il a eu un AVC, je ne le savais pas. Il est en rééducation, et il me disait qu’il se sentait serein. Il semblait plus en contact avec lui, après tous les déboires qu’il avait vécus. Il m’a confié que ce qu’il avait vécu dans son enfance pouvait avoir participé à ce choc. Il avait un point de vue plus profond sur sa vie et son avenir. Content pour lui, qu’il s’éveille à tout ça.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)C’est d’avoir confectionné une structure à la va-vite (boîtes, planches, cageots, plastique), pour que les pommes de terre et les courgettes passent une bonne nuit malgré l’orage. Apparemment, ça a été le cas !
Thierry , 61 ans, Noisy-le-Grand (France)
Ce qui m'a bien fait plaisir (et rendu heureux) cet après-midi endimanchée, ça a été de voir en vidéo Victor Wooten, dans un concert (Bass Day 1998), mêlé d'une conférence sur la musique comme un langage. C'était vraiment fun, agréable, brillant et m'a rappelé d'autres agréables moments...
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c'est quand je peux vivre le moment présent en ne pensant à rien d'autre.
Thierry , 44 ans, Bruxelles (Belgique)Savoir qu'aujourd'hui Dujardin et Hazanavicius ont décroché le multi Jack Pot Oscar (sans parler du reste !) m'a bien fait plaisir... J'ai vraiment apprécié Le grand Détournement, les OSS 117 et The Artist, super content pour eux !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ma fille a 12 ans et elle vient d'avoir un petit frère qui à 9 mois. Son bonheur est de ne plus être seule.
Thierry , 37 ans, Castres (France)Ce qui me rend heureux, c'est de voir la progression journalière des témoignages sur le Happython, les points communs, les différences, les insolites, les sourires, et étonnements que cela me donne.
thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)En lisant un témoignage sur le Happython, je me rends compte que moi aussi, j’aime bien manger les yaourts deux par deux !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Je lisais Pif, quand j’étais petit. Il y avait Les Tristus et les Rigolus. Ça me faisait bien marrer. Les Rigolus voulaient faire marrer les Tristus et les Tristus voulaient faire pleurer les Rigolus, ils devenaient rouges ou verts, selon l'émotion... et les stratagèmes pour piéger l'autre camp étaient drôles... Et aussi, Rahan, dessiné par Cheret, et son coutelas magique qui tourne et montre son chemin, et Docteur Justice, qui, en prime, était 6ème dan de judo (il pouvait donc tordre un cou et le soigner ensuite !).
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Jeudi, je déjeune avec ma fille de 4 ans et ses copines à la cantine de son école !
Thierry , 38 ans, Suresnes (France)
Je me rappelle ce moment, pour l’été 1998, peu après la Coupe du Monde de foot (moment collectif explosif en passant), où pour ma première exposition qui devait avoir lieu en novembre, je me demandais : « Mais sur quel genre de trucs je pourrais mettre les témoignages heureux que j’ai reçus ? »… J’ai dessiné des structures, en ai parlé avec une personne qui connaissait les travaux sur métaux, j’ai fait faire un devis, mais je me rendais bien compte que quelque chose clochait. Ça sonnait pas juste ! Alors, j’ai vu ma mère, mettre du linge sur un sèchoirs-à-linge, un tancarville, et soudain, c’était évident : un Porte-Bonheurs !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c'est d'avoir parlé ce matin avec deux personnes d'âme à âmes de cœur à cœur sans jugement et sans crainte d'être jugé.
Thierry , 47 ans, Arradon (France)Ce qui m’a rendu heureux, c’est l’argent, les femmes et c’est la joie de vivre.
Thierry , 26 ans, Jeumont (France)Une kermesse de fin d’année, pour la remise des prix, en CM1, dans un élan euphorique, avec deux autres, on avait décidé de chanter: « C’eeeest un fameux trois mats fins comme un oiseauuuu… hisséooooooo, santianooooo… » mais j’ai complètement oublié les paroles et tout le monde s’est planté, on s’est vraiment éclaté de rires, en racontant des histoires absurdes et ça a un peu dégénéré sur l’estrade… L’animateur et professeur pensait qu’on avait inventé un sketch et tentait de gérer avec le petit public.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Durant l’exposition qui se déroulait à Jeumont, il y avait une équipe d’allocataires du RMI qui avait été formée pour devenir des Agents du bonheur. Leur job était donc de poser l’heureuse question à leur famille, leurs voisins, leurs amis et également des inconnus. Leur impact dans la ville devenait tellement positif, qu’un jour, la responsable du bureau de poste de la ville me téléphone et me dit : « On arrive à la fin du mois et cette période est souvent la plus difficile pour l’accueil aux guichets, voyant le travail positif qu’ont fait les Agents du bonheur, vous pourriez leur dire de passer si c’est possible ? ». C’était étonnant et insolite ! Je les ai appelés, ils sont passés, tout s’est bien déroulé, et ils ont obtenu des messages heureux. La fonction « d’Agent du bonheur » était prise au sérieux !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Mon métier, ma passion, vivre avec et pour la musique, développer de nouveaux thèmes musicaux, faire des arrangements musicaux dans tous les styles et de surcroît transmettre l'ensemble de ma passion, la musique à tous, jeunes et moins jeunes. Merci à ma femme Elena de trouver chaque jour les mots justes qui me donnent la force de poursuivre mon activité.
Thierry , 30 ans, Bonneuil-sur-Marne (France)Alors que je mettais mes témoignages heureux sur le site du Happython, je vois arriver ceux d’une amie de… presque 40 ans, en direct, d’Espagne, qui parle de ses moments heureux. Notamment, en CM1, où on avait eu pour mission de donner des buvards et des protège-cahiers à nos camarades de classe !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Les personnes qui m’ont rendu service, et qui continuent, et rendre service à mon tour, quand j’en ai l’aptitude et la disponibilité.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c’est de prendre du temps pour parler avec des amis, d’échanger sur des thèmes qui nous concernent et qui m’amènent parfois de l’inspiration.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Faire les expositions sur le Happython m’ont donné de grandes joies : Lille, Jeumont, Paris, Lyon, Lausanne (avec le fameux « Saule heureux, qui a fini de pleurer... »). J’ai toujours apprécié la façon dont les personnes aidaient pour que le projet puisse se réaliser dans les meilleures conditions, cette chaleur qui était présente et diffuse… Ce sentiment de possible…
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)J’ai vraiment aimé me promener dans tous les marchés d’Aulnay-sous-Bois, Tremblay-en-France, (avant, c’était Tremblay-les-Gonesse) notamment avec ma tante, Mihran et Chek, mes amis, mais aussi seul, à pied, en courant, en vélo, pour aller trouver des bandes-dessinées, les Strange, Marvel, Eclipso, Etranges Aventures, l’Inattendu,… Et aussi les Bob Morane, les Doc Savage...
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c'est l'espace entre les gouttes de pluie.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)J’avais joué contre mon prof de tennis en final d’un tournoi quand j’étais cadet, et j’ai gagné. Et j’ai joué avec lui en finale en double et on a perdu. J’aimais bien ces ambiances de compétition internes, ça donnait l’impression que tout cela était très sérieux !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c'est de me sentir libre, de me rappeler que ce que je vis est un choix, même quand je l'ai oublié.
Thierry , 47 ans, Noisy-le-Grand (france)Ce qui me rend heureux, c'est d'avoir travaillé toute la journée sur le Happython et de ne pas avoir vu le temps passer.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Voir les témoignages heureux arriver parfois en direct, de France, d’Espagne, de Thaïlande, de Suisse, de lieux dont je sais que des amis y vivent et… ont des moments heureux, qu’ils le partagent.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Aujourd'hui, ce qui me rend heureux, c'est le retour des beaux jours : du soleil, du soleil, du soleil !
Thierry , 22 ans, Nice (France)Ce qui me rend heureux, c'est de retrouver la mémoire et ce retour me rend plus présent.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Ce qui me rend heureux, c'est d'apprécier, d'oublier parfois, certes, mais l'envie de retrouver cette aptitude un peu plus à chaque fois.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c’est quand je me sens pauvre d’esprit : que ma tête est légère et sans nuages d’idées, et mon cœur s’ouvre, laisse passer mon sourire intérieur qui agit dehors sans que j’y fasse obstacle.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)En tant qu’Agent du Bonheur, quand on pose l’heureuse question (à soi ou à un autre) et qu’on obtient une réponse, on devient plus présent. Plus on est présent, plus on a d’attention disponible et… c’est déjà un heureux événement ! C’est la raison pour laquelle lorsque l’on recueille des témoignages heureux sur le Happython, on est « récompensé » par des Points de Présence qui constituent le montant de son « Capital d’Attention ». Ensuite, en tant qu’Heureux Actionnaire, on mise ce « capital » sur la commune de son choix, et on obtient des Bons du Trésor Citadin qui donneront des dividendes, une fois que la ville aura été contaminée par le Virus du Bonheur. Cette progression est visible sur une carte du monde : la Mappython. Je ne sais pas si tout cela aura un impact sur les représentations collectives de l’avenir, mais dans mon présent, ce modèle pote-en-ciel m’amuse. J’aime imaginer un avenir où les Points de Présence constitueraient une monnaie réelle qui validerait un engagement sincère, créatif et la clarté dans l’échange et l’investissement. Un processus heureux où le monde intérieur et abstrait de l’individu résonnerait avec le monde extérieur et concret.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Les premières séries télévisées que j'ai découvertes étant gosse, c'était vraiment quelque chose : Les mystères de l'ouest, Les Envahisseurs, La quatrième dimension, Au-delà du Réel, Mission Impossible, Max la Menace, Starsky et Hutch,...
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Être content qu’on soit vendredi, pas spécialement parce que demain on sera le week-end.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)J’étais à Avignon, et j’interviewais une grand-mère de 97 ans. Elle me répond : « Oh, vous savez, actuellement, ce qui me rend heureuse… pas grand-chose… Les gens … plus aucun respect... ! ». Je lui répète gentiment la question, lui disant que ce n’était pas vraiment un moment heureux. Silence. Elle me dit : « Ah oui, si, les arrière-petits enfants… », elle continue : « Les petits-enfants… Les reportages sur les animaux… Questions pour un Champion... » et d’autres encore. Une fois ses réponses notées, et relues, pour qu’elles les reconnaissent et les valident, elle me dit : « Vous faites un beau métier, monsieur ! ». Et rajoute ensuite à sa petite-fille, en privé (qui me l’a confié plus tard) : « La prochaine fois qu’il reviendra, je pense que j’aurai d’autres choses à lui dire ! ».
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Penser à mes ami(e)s, accepter le présent qui s’agrandit, et la sensation du passé qui diminue, disparaît, s’efface… Avec le temps, tout s’en va.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Quand ma sœur est arrivée à la maison. On l’attendait, elle était prématurée à 6 mois et demi et les médecins n’auguraient rien de bon. Elle était née en pesant 1,4 kg et avait encore maigri plusieurs fois, au point qu’on comptait les grammes retrouvés, jour après jour. Jusqu’au jour où elle est arrivée chez nous. Je ne l’avais jamais vu, car les enfants de moins de 10 ans (j’en avais 9 et demi) n’avaient pas l’autorisation de venir dans le monde des couveuses de l’hôpital. On était tous très heureux.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Le premier personnage que j’ai dessiné pour le Happython était le Liquidator : « Celui qui liquide tout ce qui vous a fait du tort ». Un personnage en noir et blanc, rond à ventouses, et légèrement macabre. J’avais demandé à une amie illustratrice de dessiner l’Agent du Bonheur et les autres également (Agent Dépoussiérant, Agent Actif, etc), ainsi que les Villageois alter ego (Flasheur, Aquoiboniste, Forçat,…), d’après des descriptions et esquisses que j’avais faites. C’était une belle production, le définitif était impeccable et pendant 5 ans, la référence des images du Happython. Une semaine avant la mise en ligne du nouveau site, avec le renouveau graphique, conceptuel et internet, le 21 mars 2011, j’ai décidé de réactualiser le monde visuel du Happython. C’était un défi, et j’ai stylisé et redessiné les personnages du Happython au pastel, en m’inspirant de la forme rondouillarde et tentaculaire du Liquidator qui avait la cote depuis le début. C’était un vrai speed de tout terminer dans les temps, et ça m’a vraiment rendu heureux d’apporter cette dernière touche personnalisée, de voir ce nouveau monde.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Savoir que j’aurai des moments heureux avant la fin de cette journée, que je ne connais pas encore (et demain aussi !).
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)J'apprécie de rencontrer de nouvelles personnes et de saisir leur authenticité.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Rendre service à des gens sans le savoir et réciproquement.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Trouver ce que j’aime, aimer ce que je trouve et accueillir un peu mieux les surprises.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Ce qui me rend le plus heureux des hommes, c'est de voir le ventre de Ma chérie s'arrondir de jour en jour, grâce au fruit de notre Amour.
Thierry , 26 ans, Paris (France)
Ce qui me rend heureux, c'est de me sentir impliqué dans un projet qui m'inspire, et dans cet élan, sentir les atomes, non pas crochus mais élastiques, avec des gens inspirants également. Co-créer du lien rend heureux.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Voir toutes ces connaissances, ces amis, venir dans cette aventure Happython, voir le nombre des témoignages progresser par dizaines et apprécier leur contenu.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Remarquer que lorsque je me sens heureux, j’ai moins besoin de plaisirs, quels qu’ils soient, mais que finalement, c’est bon quand même…
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Avoir redessiné les personnages du Happython, conceptualiser les décors.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Ce qui me rend heureux, c'est de voir les gens heureux autour de moi.
Thierry , 32 ans, Paris (France)Ce qui me rend heureux, ce sont ces personnes, artistes, écrivains, cinéastes, poètes, inconnus insolites, de la ville, de la jungle et du désert, prophètes, et pros de la fête, qui laissent des traces d’inspiration autour d’eux, qui ouvrent des chemins de créativité, des flux de vie qui rappellent l’essentiel, tout en donnant envie d’apprécier les illusions solides et les blagues cosmiques.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Savoir qu'il y a un moment heureux, là, qui n'est pas encore en mots, mais qui est disponible !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
Ce qui me rend heureux, c'est d'avoir vu un ami que je n'avais pas vu depuis 10 ans ! Actuellement, c'est la série !
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)Quand j’avais vu le film « Voyage au centre de la terre », un dimanche après-midi, à la télé, étant tout jeune.
Thierry , 48 ans, Noisy-le-Grand (France)
témoigne