Un matin, dans le RER C, avoir vu un mec monter avec un cercueil noir fabriqué en carton en taille réelle. C'était original.

Faire du badminton m'a rendue heureuse à l'école. Un des rares sports où j'avais envie de me défouler et où je jouais bien.

Manger de temps en temps un Big-Mac et de bonnes frites me satisfait.

Saisir vite sur le clavier me rend heureuse.

Qu'une dame, dans le métro, me dise que j'ai fait tomber mon ticket.

Ce qui me rend heureuse, c’est d’écrire. Ecrire à quelqu'un qui aime lire. Ecrire pour soi. Ecrire un peu-beaucoup-passionnément-à la folie dans ce nouveau petit carnet noir.

Je viens de finir de lire le livre "Le Petit Prince", c'est un très beau bouquin : être à l'écoute de son enfant intérieur...

Qu'on soit content de mon travail efficace et rapide.

Avoir discuté avec une collègue de travail sur la langue des signes et qu'elle m'apporte son livre afin que je le lise chez moi.

Avoir vu les films "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux", "Out of Africa" et "L'homme sans visage" m'ont rendue heureuse car ils sont émouvants et la musique est belle.

Nager avec mon frère, mon grand-père paternel dans sa piscine.

Même si c'est trop tard, avoir compris mes erreurs.

L'imagination et la créativité concernant certaines rubriques de "2013, Année porte-bonheur" ou de "La question Heureuse qui ne sert à rien" du Happython.

Ce qui m’a rendue heureuse, c’est la venue de mon petit neveu, il y a 12 ans !

Ce qui me rend heureuse, c'est de faire la grasse matinée !

Regarder une limousine rose de jeunes mariés avec un cortège de voitures noires de familles, d'amis. Entendre klaxonner leur bonheur dans Choisy le Roi...

Que mon équipe ne veuille pas d'un autre chef.

Voir un motard habillé en père-noël.

Lorsque j'ai revu mon cousin Marc depuis la dernière fois lorsqu'on était enfant.

Ecouter et me laisser transporter par le gospel.

Ce qui m'a rendue heureuse, c'est que lorsque j'étais enfant et adolescente, j'ai fait plein d'activités enrichissantes : danse, poterie, dessin, équitation, tir à l'arc, musculation, yoga...

J'aime me défouler en allant m'amuser sur le Glauckython : en écrivant ce que je ressens (mes peurs, colères, tristesses...), je lâche-prise et je deviens plus présente, plus moi-même. Comme c'est confidentiel, je mets ce que je ressens totalement, je n'ai pas de censure.

Manger au soleil et regarder un beau mec qui me regardait pendant que je dessinais.

Avoir appris que mon beau-père, avec l'aide de sa mère, avait poussé son père afin qu'il accepte que son frère et ses soeurs fassent des études, et que mon beau-père a financé celles-ci.

Parfois, je préfère le monde de la nuit à celui du jour : l'atmosphère et les personnes ont l'air différentes. Avoir passé une nuit avec ma soeur Laëtitia dans une gare en Italie, me promener dans les rues le soir, attendre un bus de nuit, dormir dans un hôpital. Les personnes qui travaillent la nuit (pompiers, brancardiers, infirmières, chauffeurs de bus...) côtoient davantage la misère, la solitude, la souffrance et la mort. Leur travail, leur empathie, leur humour, permet aux autres personnes qui les rencontrent, de recevoir un petit moment d'apaisement, de légèreté, de bonheur.

Voir une grand-mère portant son chien dans son sac.

Ressentir l'envie de rechercher et de trouver l'Amour en moi et dans les autres.

Moment de grâce avec mon chat : front contre front, lui, ronronnant, moi, le caressant.

Je pense que la vie est synonyme de bonheur car dans la vie on peut parfois trouver le bonheur et le malheur. La vie à la peine d'être vécue même si je suis un peu jeune pour le dire. Mes moments les plus forts je les ai passés auprès de ma famille et souvent la nostalgie de mon enfance revient. Quand j'étais petite, je n'avais pas de problèmes familiaux, amicaux, scolaire etc... Je voyais la vie en rose. Maintenant que j'ai un peu grandi je m'aperçois que la vie est courte, même trop à mon goût, mais je ne pense pas que se rebeller à ça ferait quelque chose car dans tous les cas, la vie continue. Alors j'essaie de passer un maximum avec ma famille et mes amis pour en tirer le plus de bonheur. La vie est merveilleuse malgré les hauts et les bas, il faut toujours se dire qu'il y a pire que soit. Moi, par exemple, j'ai une famille, une maison, à manger etc... Je vois que les caprices d'avoir un vêtement de marque ou pas n'a plus d'importance pourvu que je m'habille. Je voudrais dire à tout le monde que même au fond du précipice on peut toujours s'en sortir. Et la plus belle chose qu'il existe dans ce monde c'est l'amour. Il ne faut pas avoir peur de dire je t'aime à son compagnon ou bien un proche ou encore un ami. L'amour est la réussite de la vie, nous sommes sur terre pour s'aimer et vivre le bonheur.

Le fait d'avoir mes proches (famille ou amis) à côté et de passer un moment harmonieux, cela me rend heureuse.

Se balader avec des amies dans un quartier de Paris où les homosexuels se sentent libres de se montrer et d'être.

Le film "Au-delà de nos rêves".

Aujourd'hui, au boulot, avoir découvert que, pour le midi, je pouvais manger gratuitement à la cafétéria de l'entreprise. Pas besoin de préparer son repas, pas besoin d'acheter de la malbouffe.

Pouvoir se coucher dans un lit lorsque mon corps est fatigué ou lorsque j'ai plein de courbatures.

Une citation de Chögyam Trungpa (1939-1987) : "Le guerrier idéal doit éprouver tristesse et tendresse, c'est là qu'il va puiser sa grande vaillance. Sans cette tristesse qui vient du fond du coeur, la vaillance est aussi fragile qu'une tasse de porcelaine".

Ce qui me rend heureuse, c’est d’apprendre des mots nouveaux (derniers en date : Corregidor, Dagueréotype et Marigot).

Le monde de Mika et celui du Happython.

Rire toute seule dans la rue.

Aujourd'hui, au boulot, par la fenêtre, avoir regardé avec des collègues de travail, un exercice de gendarmerie de cynophile. J'ai aimé regarder le chien travailler avec les gendarmes.

Mes copains me rendent heureuse.

Qu'un collègue de travail me fasse rire et décoince le service comptabilité dans lequel je suis en ce moment.

Ce soir, je suis passée devant un couple aux escalators et je me suis mise juste devant eux lorsque je les ai entendus dire : " Ça ne se fait pas ça, ah non ! ". L'homme est venu ensuite se mettre à côté de moi et m'a regardé. Je l'ai regardé, et je souriais. J'étais contente d'être une emmerdeuse, et pour une fois, je l'assumais pleinement !

Avoir discuté avec mon frère Alexis et qu'il ait pu me dire ses ressentis concernant sa position de seul fils de famille. J'ai pu comprendre ce qu'il ressentait et me suis rendue compte que ça ressemblait à ce que je ressentais concernant ma position d'aînée.

Prendre mon temps pour caresser un chat noir à poil mi-long qui ressemblait à mon ancienne chatte disparue.

Ce qui me rend heureuse, c’est de traduire enfin les paroles d'une chanson que je chante en yaourt depuis toujours, et la chanter enfin comme il faut.

Ma rencontre avec une personne, d'abord sur internet, côté virtuel, puis, face à face, côté réel. Elle m'a appris à reconnaître les moments de joie, de vérité et que certaines personnes peuvent être authentiques et le rester dans la vie de tous les jours.

Etre allée me renseigner dans un centre Bouddhiste pas loin de chez moi.

Manger un plat sucré-salé.

J'aime l'idée que, parfois, nos esprits se connectent ensemble lorsque c'est le bon moment et dans le but d'aider une âme : hier soir, j'ai commencé à ressentir une forte angoisse liée aux battements de mon coeur, et hier, un ami m'envoie, au même moment, un mail avec un lien au sujet de la peur. Ça m'arrive souvent ce genre de connexion avec des personnes qui comptent beaucoup pour moi. Je trouve ces expériences belles même si elles ne sont pas toutes de la même intensité.

La nature, danser, rire, cuisiner, profiter des choses simples, chouchouter et être chouchoutée.

Que ce soit moi qui ai provoqué un clash familial et non mon beau-père pour une fois.

Pour une fois, que ce soit moi qui dise à une personne que je croise parfois dans les couloirs, qu'elle a toujours le sourire et que j'aime bien.

J'étais contente que T. me dise que je fasse partie de ses Amis. Mon coeur s'est réchauffé de Bonheur.

Entendre le son de sa voix changer quand il décroche son portable et découvre que c'est moi qui lui téléphone !

Regarder la neige tomber et être au chaud chez moi.

Ce qui me rend heureuse, c’est quand on tond la pelouse, ça sent la menthe, c'est une pelouse mentholée.

Etre soutenue, épaulée régulièrement dans ma vie me rend heureuse.

A mon rdv avec l'ostéopathe, je n'arrêtais pas de rigoler lorsqu'il essayait de décoincer les vertèbres de mon cou. J'avais passé un agréable moment et lui aussi, je pense...

Lorsque le moustique arrête de tourner autour de mon visage la nuit et que je ne l'entends plus, je peux enfin dormir.

J'ai bien aimé faire de la lutte au collège. Tout le monde m'encourageait car j'étais assez forte.

Me reposer avec pour oreiller mon chat.

Ce qui m'a rendue heureuse, ça a été de voir que les gens à Bruxelles, ils sont tous très gentils, quand on est perdu.

Au travail, j'aime bien entendre les mouettes. Je trouve ça décalé d'entendre des mouettes à Paris alors que ce son est plutôt caractéristique à l'océan. C'est marrant et apaisant.

En rentrant du travail et en allant chez mon partenaire, se rencontrer face à face juste quelques minutes avant d'arriver chez lui. On s'est regardé et on a souri de joie.

Pour la première fois, manger avec 5 des mecs du boulot et être la seule fille du groupe. Avoir rigolé, mangé, bu, être un peu pompette et... retourner ensuite travailler.

J'aime écouter le chant des baleines et des loups. Ça me donne des frissons et m'apaise.

Manger seule au soleil sur les berges et faire des croquis d'un bateau en bois style pirate.

Avancer dans la vie et arriver à faire des choses que je ne pouvais pas faire avant : manger seule au milieu des personnes, lire dans les transports en commun, avoir moins d'aprioris sur les personnes...

Heureuse de sentir un défilé de moments heureux en moi ce soir.

Qu'un collègue me dit qu'il adore mon côté optimiste, que c'est super, qu'il me dit que je donne de la fraîcheur.

Un sourire, un regard, une caresse de toi et je suis la plus heureuse, que le temps nous appartienne pour l'éternité.

Lorsque les gens, dans les transports en commun, se poussent pour aller dans les allées et libérer l'espace devant les portes pour que les autres puissent rentrer ou sortir. Merci.

J'aime travailler sur moi, découvrir de nouvelles choses, les appliquer au fur et à mesure, choisir les méthodes qui me conviennent le mieux, observer, comprendre, lâcher-prise sur les comportements des personnes.

Avoir un super Ami me rend heureuse : il peut être attendrissant (j'ai alors envie de le prendre dans mes bras et de lui faire plein de bisous), attentif, joyeux, aidant, généreux, non complaisant avec moi, parfois distant, non disponible ou énervé, mais avec le recul, je me rends compte que même si je me sens blessée dans mon égo possessif, je sais que je dois laisser le temps suivre son cours, et que j'arriverai à lâcher-prise sur beaucoup de choses.

Lorsque j'ai signé mon premier et dernier CDI chez un huissier de justice. Celui-ci m'a fait confiance car je n'avais pas encore trouvé de logement et je lui ai dit que je le trouverais lorsque je commencerais à travailler chez lui. Ce qui a été le cas, puisque j'ai vécu dans un foyer d'hébergement, puis, dans mon propre appartement à Villeneuve-le-Roi.

Un collègue me montre un mail provenant de l'entreprise : c'était une photo d'un collègue montrant ses fesses au travail. L'objectif du mail est de trouver à qui appartiennent ses fesses. Celui qui trouve, gagne un repas au resto.

J'ai été heureuse d'avoir ce professeur de français lorsque j'étais au collège : j'étais toujours impatiente qu'il me rende ma copie de dissertation, car à chaque fois, il mettait des remarques humoristiques. Je suis heureuse d'être restée en contact avec lui par le biais de lettres.

Ce qui m'a rendue heureuse, aujourd'hui c'est de recevoir déjà 7 messages d'appréciation dans ma boite mail, de trouver un bon bouquin, et de pouvoir dormir cette nuit.

Récupérer, pour moi, des timbres non tamponnés sur des enveloppes.

Je trouve drôle (je ne m'y suis pas encore totalement habituée) d'observer que la plupart des personnes marchent en écoutant de la musique, en téléphonant, en lisant le journal ou en mangeant.

En ce moment, je donne chaque matin un cachet à mon chat pour ses oreilles. Bien-sûr, il faut un leurre, et celui-ci est que je lui donne des crevettes avant de lui enfourner le cachet dans sa gueule, et aussi après, pour qu'il soit satisfait. Et ce matin, alors que j'étais en train de décortiquer des crevettes, trouvant que ça n'allait pas assez vite, mon chat saute sur la table, renifle, et mange tout seul le cachet posé à côté des crevettes. Même pas eu besoin de lui enfourner le cachet pour qu'il l'avale. Il a eu, bien-sûr, ses crevettes quand même.

Ce qui me rend heureuse, c'est quand mon copain ne me pose pas des questions bêtes.

Avoir dormi à la belle étoile, dans un hamac, avec ma copine Johanna.