Le plaisir que me donne mon homme !

Ne plus aller au collège, lycée...

Faire les courses de bonne heure est génial : personne dans les rayons, pas de queue aux caisses, je passe directement. J'ai l'impression d'avoir le magasin pour moi toute seule.

Liberté d'expression, liberté de dessiner et de caricaturer, liberté de parler, liberté d'écrire, liberté de rire de tout...

Ce qui m'a rendue heureuse, ces dernières 24 heures, c'est de voir les amis, la famille venir rendre visite et dire bon anniversaire.

Le témoignage d'une femme : "... si la 8ème merveille du monde existait, ça devait être ça. Le silence après la guerre".

Que mon frère et mes soeurs s'entraident pour s'occuper de l'exploitation agricole.

Ressentir parfois l'envie de serrer des inconnus ou non dans mes bras et de les embrasser afin qu'ils ressentent un peu d'Amour dans leur tristesse.

Me balader dans des quartiers bourgeois de Paris et me sentir en décalage avec ce "monde", ces gens.

Lorsque deux bus se croisent et que les chauffeurs se font un signe entre eux. Dans ce simple geste, je ressens l'amitié, l'appartenance à une "famille", une solidarité, un encouragement.

Lorsque j'étais enfant, j'ai été heureuse d'avoir fait du poney avec mon cousin Marc chez ma grand-mère paternelle.

Découvrir et entretenir l'Amour inconditionnel me procure de la joie et de la paix.

Avoir lâché-prise sur la pression que je me mettais concernant un travail de bénévole. Je me sens plus libre, moins dépendante, moins aspirée.

Avoir appris, durant un stage d'auxiliaire spécialisée vétérinaire, les bases pour soigner un animal : faire les piqûres, les pansements, donner un cachet... Je me suis entraînée sur mon chat, c'est cool, j'ai fait des progrès.

Regarder la neige tomber et être au chaud chez moi.

L'idée que nous sommes tous un "être" humain et non un "faire" humain.

Je suis heureuse lorsque l'entreprise où je bosse, nous offre des croissants les vendredis, des glaces l'après-midi, et que sais-je encore...

Avoir aidé un pépé avec une canne à descendre du bus.

A Noël, lors de quelques discussions, mettre vraiment rendue compte que je ne pouvais pas changer les membres de ma famille pour les rendre heureux. J'ai compris que c'était orgueilleux de ma part et je n'avais plus envie de les forcer à changer. Des problèmes en moins dans ma tête !

Avoir trouvé un thérapeute de Gestalt masculin et en prime, qu'il me fasse rire.

Ce qui me rend heureuse, c’est de prendre le RER tard, qu'un homme m'importune et que deux jeunes me laissent leur place pour que ça cesse, la courtoisie existe encore.

J'étais en train de manger en famille dans un resto, et une vieille femme à une table voisine s'étouffait avec un morceau de nourriture coincé dans sa gorge. Elle n'arrivait pas à reprendre sa respiration. J'ai hésité à venir la voir, je me suis finalement levée et j'ai fait le geste avec mes mains pour l'aider à respirer. Je crois qu'un bout de nourriture était sorti de sa bouche, peu à peu, elle s'est mise à mieux respirer. Lorsqu'elle est partie, sa fille et elle m'ont remerciée.

Lorsque mon partenaire nomme mon sexe "ma rose".

Ce qui me rend heureuse, d’abord c’est de voir ma mère et ma soeur heureuse et en bonne santé ! Ce qui me rend heureuse, c’est lorsque je peux faire le bien autour de moi, ça me rend plus qu'heureuse, ça.... après, les autres bonheurs sont moindres.

Savoir mieux gérer mes "crises" de tristesse, de peur, de solitude, et de violence contre moi-même, pour ensuite mieux ressentir et lâcher-prise.

Voir que tous les peuples savent se mobiliser pour faire de belles choses, par exemple, la cérémonie des Jeux Olympiques. Chacun a un rôle, cela donne quelque chose de grand et de beau de manière collective. On peut donc tous ensemble se mobiliser chacun à sa manière pour améliorer le monde si l'on veut vraiment...

Ce qui m'a rendue heureuse, ça a été décider que je serai heureuse, non pas en essayant de ne me préoccuper que du bonheur d'un autre, le mien comptait aussi.

L'évolution du Happython.

Savourer le milk-shake aux fruits que je viens de faire.

Entendre "mon" mec chanter sous la douche ou lorsqu'il fait la vaisselle.

Le shopping, l'argent, les voyages, ma famille, voilà ce qui me rend heureuse dans la vie.

Heureuse, je le suis, aujourd'hui.

J'aime entrer dans une Eglise, ressentir la tranquilité du lieu et sentir les différentes odeurs qu'il peut y avoir.

Ne plus prendre la pilule.

Qu'un collègue me dise : "toujours aussi souriante, ça fait plaisir à voir".

Lire dans un journal que 5 jeunes copains (juif, musulman, chrétien, bouddhiste et athée) ont fait le tour du monde pendant un an et ont rencontré les chefs des différentes religions. Belle expérience enrichissante de vie.

Lorsque j'ai souhaité les voeux de 2013 à mon beau-père : la manière dont je le lui ai dit et sa réponse de bonne année, m'ont données les larmes aux yeux car c'était sincère.

L'odeur de la fraise qui envahit l'appart.

Entendre siffler, fredonner une personne dans le couloir au boulot.

Avoir revu, ce matin, au laboratoire de Vitry-sur-Seine, une infirmière qui me faisait les prises de sang lorsque j'étais à Villeneuve-le-Roi. J'étais contente de l'avoir revue même si ce n'est pas elle qui m'a fait la prise de sang, car je l'aimais bien.

Qu'une femme, d'un certain âge, habillée de façon baba cool, se soit assise à côté de moi en me souriant. Elle était belle. Lorsqu'elle s'est levée pour descendre à son arrêt, sa jupe s'est relevée coincée par le siège. Elle m'a dit en me regardant en rigolant : "si je laisse ma jupe, ça va pas aller". J'ai pouffé de rire et je continuais de rire après son départ. Merci Madame de votre joie de vivre.

A un moment donné dans la journée, une collègue m'a demandé si ça allait, puis, presque en même temps, une autre me demande si ça va. J'ai voulu dire oui normalement mais ce oui est sorti de manière incontrôlable : ouiiiiii. Ca a surpris les filles et moi-même, et on a tous rigolé car je l'avais dit avec force mais sans méchanceté. Je me suis sentie agressée que plusieurs personnes me demandent presque en même temps si j'allais bien, et pour une fois, je me suis exprimée sans contrôle. J'allais très bien, je me frottais simplement les yeux pour me réveiller. Depuis, une des filles me ressort ce ouiiiii de temps en temps, et on rigole.

Avoir de bonnes discussions avec différents hommes sur un site de rencontres.

Ce qui m’a vraiment rendue heureuse par exemple, la naissance de mon fils, de dormir à la belle étoile en plein désert.

Décorer le sapin de noël et la maison avec mon frère, mes soeurs et ma mère, m'a rendue joyeuse lorsque j'étais enfant et ado. L'ambiance familiale était chaleureuse, soudée.

Mon grand-père m'a rendue heureuse lorsqu'il me prenait sur ses épaules et qu'on se baladait en forêt, je pouvais tout admirer en hauteur.

Lorsqu'on m'écoute.

Discuter de religions avec certaines collègues de travail.

Aujourd'hui, à l'entrée du métro, un groupe de musiciens d'Amérique Latine à la station Saint-Michel ! Leur plaisir se ressentait de façon évidente, dans leur allégresse à jouer... le temps s'est comme arrêté, c'était un pur moment de poésie et de passion, qui a illuminé la banalité de ma journée.

Enfant, j'aimais bien m'asseoir sur le siège du caddie. Je me laissais promener pendant que ma mère faisait les courses.

Mon déménagement !

Me dire que si le monde connaît une "crise" financière, de l'emploi, de la pollution, de différentes extinctions..., c'est pour nous réveiller, prendre conscience et agir en vivant autrement : travailler localement, pour les autres et pour soi, échanger, expérimenter, créer, être vivant...

Voir deux femmes qui s'aiment.

La reprise de contact avec mon petit coeur, quand j'ai réalisé que je l'aimais toujours.

J'ai rigolé lorsque j'ai vu un homme sortir du métro avec les yeux complètement endormis.

Lorsque j'étais enfant, ma meilleure amie, Johanna, qui avait une force de caractère et que j'admirais en secret, m'a donné peu à peu confiance en moi pour que j'apprenne à nager dans le grand bain, là où je n'avais plus pied. Petite, j'ai failli me noyer et depuis, voir la profondeur de l'eau me faisait peur. Elle m'a accompagnée dans l'eau, est restée près de moi pour me montrer les gestes à faire, et enfin, peu à peu, à lâcher la barre et à m'éloigner du bord, pour nager librement.

Faire connaissance me rend heureuse.

Voir deux femmes rouler en moto, dont l''une en Harley, avec, aux pieds, des bottes à talons hauts. Symbole de la féminité libre pour moi.

Lorsque je finis de manger mon bol de céréales ou des yaourts dans la journée, et que mon chat entend le raclement de la cuillère, il vient vers moi et attend qu'il puisse lécher le fond. C'est mignon de le voir savourer.

Voir un mec faire du vélo couché, pédalant au milieu des voitures.

Aimer, désaimer, ressentir, masser, se faire masser, écouter, rêver, voyager, lâcher-prise, avoir des prises de consciences, donner, aider, dessiner, nager, me rendent heureuse.

Qu'un collègue de boulot m'appelle "Poupette".

J'ai été heureuse et surprise lorsque je me suis aperçue qu'un chat que je ne reconnaissais pas au toucher (c'était la nuit et j'étais à moitié endormie) est venu dormir avec moi. En allumant la lumière, j'ai découvert qu'un nouveau chat était venu squatter ma chambre et m'avait choisie le jour de mon anniversaire. Lorsque le lendemain, j'ai retrouvé ses maîtres, il est revenu le jour d'après dormir avec moi. A chaque fois que ses propriétaires venaient pour le récupérer, il revenait le lendemain dormir avec moi. J'ai réussi à convaincre ses maîtres de me le confier. Ce chat, nommé Tigrou, vit désormais avec moi.

Voir de la verdure pousser à travers du béton : la nature reprend sa place.

Admirer et m'imprégner du visage rempli de foi lorsque mon partenaire me parle du christianisme.

Ce qui me rend heureuse, c’est les vraies et belles histoires d’amour !

Ce soir, pour me dépêcher de prendre le RER à Chatelet pour ne pas rester en rade à Corbeil-Essonnes (je dois ensuite prendre le RER qui va à Villabé), je me suis mise à marcher vite et à slalomer entre les personnes. J'avais l'impression d'être dans un jeu vidéo, c'était marrant, je souriais toute seule.

Manger un plat sucré-salé.

Vivre en acceptant, sans jugement, ma tristesse et ma peur de mourir, ce qui me permet de vivre davantage dans le présent, de mieux apprécier la Vie, de ressentir tout ce qui m'entoure et moi-même, et de créer ma vie.

Regarder mon homme dormir. Me plonger dans sa quiétude. Admirer la beauté de son visage...

Le bonjour jovial communicatif d'un chauffeur de bus.

Une ancienne collègue de travail m'avait dit que je fermais les enveloppes comme si je les massées. C'était marrant car je n'y avais jamais fait attention.

La nuit où j'ai offert ma virginité à une personne que j'apprécie et respecte.

D'avoir eu quatre beaux enfants et un mari formidable.

Lorsqu'une personne me fixe du regard, je la regarde alors en face jusqu'à ce que la personne détourne son regard, ferme les yeux, ou autres... J'assume de plus en plus.

Prendre soin de moi sous la douche.

Voir la ville s'éveiller peu à peu : les maraîchers mettent en place leurs étales pour le marché, les personnes du chantier commencent à travailler, la circulation roule vers leur destination et les personnes se dirigent pour prendre leur transport en commun.

Parfois, arriver à mieux laisser la Vie choisir mon chemin. Je n'ai plus qu'à ressentir les situations pour faire mon choix. Lorsque je ressens du bien-être, je choisis cette opportunité, sinon, je laisse et passe mon chemin. Si je fais un "mauvais" choix, alors, ce choix a croisé ma route pour m'apprendre ou me réapprendre quelque chose. Je ressens, lâche-prise et laisse la Vie décider pour moi.

Lâcher-prise sur le temps qu'il peut faire. Aujourd'hui, le temps ne joue plus sur mon moral psychologique : s'il pleut, je n'utilise plus cette excuse pour retomber dans la dépression, j'arrive même à apprécier la pluie, et s'il fait beau, je me dis qu'il fait bon, c'est tout.

Voir mes enfants sourire me rend heureuse.

Ce soir, je suis contente d'avoir donné un peu d'argent à un garçon sympathique.

Parfois, mieux ressentir que tous les peuples, toutes les personnes sont connectées les unes aux autres, et que nous sommes sur Terre pour ressentir et expérimenter des expériences de Vie en recevant et en donnant aux autres.

Le film "La belle verte".