Faire de l'équitation et sentir l'odeur familière du cheval m'a rendue heureuse.

Voir les branches des arbres avec du givre et des stalactites.

Prendre conscience et mieux percevoir que notre objectif sur terre est d'expérimenter et de créer la vie qui nous convient le mieux afin de se souvenir que tous les êtres humains sont issus de la Divinité. Si la Divinité, donc nous tous, "a créé" les guerres, c'est pour mieux expérimenter l'amour et la Paix. Que lorsque j'aime de manière conditionnelle, c'est pour me permettre de pouvoir ressentir et expérimenter l'amour inconditionnel. Nos choix de vie sont issus soit de l'amour, soit de la peur. Le choix que je fais (qu'il soit "bon" ou "mauvais") me permet d'expérimenter son opposé afin de devenir moi, de devenir source, de devenir divin...

Moment de grâce avec mon chat : front contre front, lui, ronronnant, moi, le caressant.

J'aime entendre les cloches d'une Eglise.

Que les collègues me disent que lorsqu'ils m'entendent éclater de rire depuis leurs bureaux, ils se mettent à rire aussi.

Avoir détendu l'atmosphère au travail avec mon rire.

L'autre jour, alors que je traversais le marché, j'avais l'impression de me trouver au souk. J'ai bien aimé être pratiquement la seule blanche, je pouvais voir toutes les couleurs de peaux, et je trouvais beau ce mélange de couleur.

Voir un tracteur (en Île de France) rouler au milieu des voitures.

Voir la ville s'éveiller peu à peu : les maraîchers mettent en place leurs étales pour le marché, les personnes du chantier commencent à travailler, la circulation roule vers leur destination et les personnes se dirigent pour prendre leur transport en commun.

Visiter l'expo "Les Indiens des plaines" au Quai Branly.

En me promenant à Rome avec ma soeur, j'ai trouvé un billet de 5 euros. J'en ai été heureuse.

Lorsqu'un chauffeur de bus attend la personne qui court pour pouvoir le prendre.

Rire pendant l'amour me rend très heureuse.

Lire et sentir des témoignages heureux originaux, émouvants.

Pour la première fois, hier, j'ai ressenti le besoin urgent de sortir de chez moi. Je me suis promenée sans but précis. Juste besoin de respirer, d'avoir de l'espace réel autour de moi. Mon corps m'oblige à sortir, à me bouger. J'essaie de mieux l'écouter.

Ce qui me rend heureuse, c’est la vie de tous les jours il m’en faut pas plus !

Lire !

Voir la solidarité familiale se mettre en place pour aider un membre de la famille : mon frère Alexis et ma soeur Amandine aident ma mère à nettoyer le poulailler. Ma soeur Laëtitia conduit le tracteur pour donner de l'eau aux animaux dans les prés.

Qu'une guichetière m'apprenne que les zones de transports sont dégroupées les week-ends et les jours fériés. Je passe donc partout avec mon passe-navigo.

La musique de la série : "House of cards".

Soulagée lorsque mon chat est revenu dans l'appart alors qu'il s'était sauvé par la fenêtre.

Lorsque mon partenaire m'appelle "bébé" pendant l'amour.

Lorsque mon chat fait mine de ne pas me voir tout en s'approchant à pas de loup pour s'installer sur moi alors qu'il sent qu'à ce moment là je suis occupée et pas disponible. Il pose sa première patte sur moi très lentement, si je ne fais rien pour le repousser, il sait qu'il a gagné et il me regarde alors pour s'installer complètement avec plus ou moins de délicatesse. Moi, je fais l'ignorante, je le regarde faire ce cinéma et je trouve ça marrant.

Faire jouir plusieurs fois mon partenaire et ressentir ses plaisirs.

Que les filles du service RH tombent enceinte les unes après les autres.

Manger seule au soleil sur les berges et faire des croquis d'un bateau en bois style pirate.

Cela me rend heureuse qu'une personne m'ait dit que mon sourire était communicatif.

Lorsque j'étais ado, j'ai aimé coller des affiches concernant les expérimentations animales dans les labos. En avoir affichées certaines où c'était interdit, m'avait plu.

J'ai été heureuse qu'une fille du boulot m'aide à transporter quelques cartons avec sa voiture pour mon déménagement. C'est la première fois qu'une personne extérieure à ma famille s'est proposée pour m'aider à déménager. C'est un peu difficile d'accepter car c'est intime, l'habitat fait partie de mon refuge, mais je suis contente d'avoir mis de côté mon égo et ma fierté pour accepter son aide.

Aujourd'hui, au boulot, avoir découvert que, pour le midi, je pouvais manger gratuitement à la cafétéria de l'entreprise. Pas besoin de préparer son repas, pas besoin d'acheter de la malbouffe.

Avoir croisé un collègue de travail qui habite dans le même immeuble où ma psy bosse et qu'il me dise le lendemain au travail qu'il croyait que je l'avais suivi. Du coup, ça a resserré les liens au boulot.

Regarder un mec pousser sa voiture et son ami assis au volant. Rigoler. Eux, me voient et me regardent en rigolant aussi.

Dire bonjour au chauffeur du bus avec un sourire me rend heureuse et lui aussi, car ce n'est pas souvent le cas. Je ressens de la gratitude et de la joie dans sa voix, il existe, ce n'est pas un robot qui nous conduit à notre destination. Un soir, j'avais entendu une conversation entre un chauffeur et son collègue. Il disait qu'il ne prenait plus la peine de dire bonjour aux passagers lorsqu'ils rentraient dans le bus, car les gens ne font pas attention à eux, il dit bonjour seulement lorsqu'une personne le lui dit.

Ecrire à ma meilleure amie de maternelle, Johanna, partie au Canada, et dont je n'ai pas eu de nouvelles depuis 10 ans.

Me dire que chaque être humain est immortel : on a tous en nous la capacité de regénérer nos cellules, chacunes de nos parties de notre corps. Il suffit simplement de retrouver le mode d'emploi...

Offrir des chocolats à tout le monde.

Accepter que je ne fasse pas partie du monde créatif d'un de mes Amis.

Dormir dans des pyjamas de mon mec.

Avoir revu, ce matin, au laboratoire de Vitry-sur-Seine, une infirmière qui me faisait les prises de sang lorsque j'étais à Villeneuve-le-Roi. J'étais contente de l'avoir revue même si ce n'est pas elle qui m'a fait la prise de sang, car je l'aimais bien.

Aujourd'hui, à l'entrée du métro, un groupe de musiciens d'Amérique Latine à la station Saint-Michel ! Leur plaisir se ressentait de façon évidente, dans leur allégresse à jouer... le temps s'est comme arrêté, c'était un pur moment de poésie et de passion, qui a illuminé la banalité de ma journée.

Ce qui me rend heureuse, c’est d’être tolérante.

Qu'un ancien collègue de travail me dise que mon rire vaginal manque à tout le monde.

Manger une délicieuse crêpe-banane-sauce caramel. Mmm...

Presque tous les matins, je continue de croiser le vieux monsieur. On se dit bonjour, il me dit ensuite sa phrase habituelle : "Oh, la côte est dure, hein, on n'a plus vingt ans !", je lui souris ou lui dis un ou deux trucs et je continue mon chemin pour prendre le RER. Ce matin, j'avais un peu plus de temps, je me suis arrêtée, et j'ai engagé la conversation. A chaque fois que je le croise et qu'on se parle, je vois son visage rajeunir, c'est beau, émouvant, et ça me rend heureuse.

L'amour inconditionnel des animaux, leur gentillesse, leur confiance, leur patience, leur regard si expressif, me rend heureuse. J'ai toujours vécu avec eux et je suis heureuse de vivre avec aujourd'hui encore.

Enfant, j'aimais bien aller dehors pour admirer les éclairs dans le ciel. Je trouvais beau le contraste entre les éclairs et la couleur foncée du ciel. J'aimais aussi entendre le bruit sourd qui survenait ensuite. Ma mère me disait à chaque fois de rentrer.

Remarquer que mes "mèches" frisottes alors que mes cheveux sont de nature raide.

Avoir envahi le bureau avec des huiles essentielles que j'avais mises dans mes cheveux et que certains collègues de travail me charrient dessus.

Durant mon enfance, sucer mon pouce me rassurait.

J'ai été très heureuse et soulagée lorsqu'un agent de la RATP m'a ramenée chez moi en voiture car je m'étais endormie dans le RER, j'étais arrivée au terminus, et il n'y avait plus de transports ensuite.

Lorsque j'étais bébé, un des chiens de la famille, Babar, aimait bien rester près de mon berceau pour me protéger. Il me surveillait souvent, et même étant enfant, il était souvent dans les parages.

Lorsque j'étais enfant, mon nombril était différent des autres car il ressortait, je trouvais ça marrant.

Redormir à peu près normalement, comme avant mon angoisse.

J'aime bien décorer mon appartement ou changer parfois la disposition des meubles.

Lire le livre "Da Vinci Code" m'a enthousiasmé car chaque chapitre se finissait avec du suspens et donc, me donnait envie de lire ce livre en une seule fois.

Que le prof de dessin nous ait dit que le modèle changerait la semaine prochaine. Peut-être une femme...

Regarder une photo d'une Afghane en niqab noire tenant son mari nu et mort. Cette photo était belle malgré la scène.

Mon mariage et mes 6 enfants !

Lorsqu'on m'écoute.

Un bon plat antillais, un colombo de poulet en famille : c'est du bonheur.

Avoir un Directeur qui est sympa et dont le regard est beau et bienveillant. Il me fait penser à un grand-père attentionné.

Avoir repris les cours de dessin.

L'arrêt des expérimentations animales en Europe pour des tests de cosmétiques.

Pouvoir lâcher-prise lorsque ma grand-mère maternelle me compare à une personne de la famille qu'elle n'aimait pas ou que des collègues de boulot me comparent à une personne qui travaillait chez eux avant. Je les laisse dire, faire leurs comparaisons, leurs commentaires qui suivent (ce n'est pas ma petite-fille car elle n'est pas comme moi, elle fait tout le temps la gueule. Elle est timide, faut la décoincer...). Les gens ont souvent besoin de comparer les autres alors qu'ils ne me connaissent pas, ne me demandent pas, ils prennent la parole pour moi, Ma parole, Mes mots, Mes ressentis. Je sais que c'est leurs croyances car je ressens que ce n'est pas moi, et je n'ai plus envie d'épuiser mon énergie pour les convaincre du contraire. Je suis heureuse de mieux assumer, chaque jour, le fait que je n'aime pas parler lorsque les sujets de conversations ne me plaisent pas, je ne peux pas et ne veux pas me forcer à parler. Je le fais lorsque je me sens bien, en confiance. Je suis comme un félin que l'on apprivoise peu à peu... S'il le veut bien.

Lorsqu'enfant, j'allais spontanément vers les gens, c'était un peu plus facile pour me faire des amis. Une fois, dans une salle d'attente d'un médecin, je regardais une dame et je me suis demandée si ça lui ferait plaisir que je lui apporte un magazine car j'avais l'impression qu'elle s'ennuyait. Comme ça trottait tout le temps dans ma tête, j'ai pris mon courage à deux mains, et je lui en ai donné un. La dame m'a remerciée en souriant. Elle a dit à ma mère que ce n'était pas souvent qu'un enfant fasse ce geste. Ma mère lui a dit oui, elle va souvent vers les autres. Je devais avoir dans les 5-6 ans.

La voix et la chanson de la série "Les Sopranos".

C’est quand celui que j’aime me prend dans ces bras.

Que mes lèvres s'ouvrent un peu plus pour communiquer avec certaines filles.

J'ai été touchée lorsque des collègues m'ont demandée où je me plaçais pour qu'ils se mettent à côté de moi pour manger le repas de noël.

Parfois, à la fin de certaines de mes missions d'intérim, les collègues de travail m'offrent des cadeaux, et ça me touche énormément à chaque fois.

Avoir moins envie de regarder des films violents car je sens que cette violence, cette énergie s'empare de moi et j'en suis fatiguée. Elle ne m'intéresse plus, je l'ai tellement connue. J'ai envie, aujourd'hui, de douceur, d'amour, de bonheur...

Lire et voir la vidéo d'un mec qui a "éjecté" une femme qui bloquait les portes du RER.

Comprendre certains rêves bizarres dont le ressenti est fort et qui permettent à mon inconscient de s'apaiser durant la nuit.

Belles et heureuses fêtes de fin d'année au site Happython et joyeuses continuations virtuelle et réelle...

Ces petits rubans en satin qui sont en train de se transformer en ceintures faites maison.

M'asseoir en face ou à côté (bus, RER, métro) d'un sans domicile fixe alors que personne ne prend la place et que personne ne le regarde dans les yeux...

Ce qui me rend heureuse, c'est de rentrer chez moi, m'allonger sur le canapé et câliner mon chien Bilou.

En fait, je suis assez bon public puisque je suis curieuse de m'enrichir de découvertes ou d'approfondir mes connaissances sur un domaine. L'expo sur René Lalique m'a autant plue que celle sur le génie de la mélancolie (fin 2005, je crois)… et elle m'a rendue heureuse, un exutoire!

Il y a quelques années, avoir adopté un chat dans un refuge.

J'aime regarder les mini-séries : Un gars-Une fille, C'est que du bonheur, Scènes de ménage,... car elles font revivre des scènes quotidiennes de nos vies à tous... C'est que du bonheur...

Regarder un coucher de soleil en haut des escaliers de ma chambre, chez mes parents, et sentir la pluie fine tomber sur moi.

Qu'un Ami ait pensé à moi aujourd'hui.